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Posts by JD_@dmin

La cétoine, mon allié au potager

Beerckkkk !

Je suis sûre que c’est la première chose que vous avez dit en voyant la photo 🙈….et pourtant, ce « vers blanc » est un allié extraordinaire au potager ! C’est une cétoine !

Mon allié au potager

La cétoine est un allié précieux au potager ( et aussi dans le compost!). Ce vers blanc décompose la matière organique, et la restitue au sol. Il ingurgite la matière, la digère, et la restitue au sol par ses déjections. La matière organique devient ainsi une nourriture précieuse pour les légumes ( et les autres végétations).

Maintenant, vous avez déjà compris pourquoi il ne faut surtout pas écraser les cétoines au potager ou dans le compost!

Tous les « vers blancs » ne sont pas mes alliés !

Et oui !  Il s’agit de bien reconnaître la cétoine, pour ne pas l’écraser par ignorance. Effectivement, certains autres « vers blancs » sont nuisibles au potager. Le plus connu est la larve du hanneton, qui ressemble à s’y méprendre à la cétoine. La larve du hanneton, elle, dévore les plantes , les feuilles, les fleurs, les racines ! C’est un véritable fléau dans un jardin ! Mais comment la reconnaître ??

« Petite tête, gros cul »

Voici la phrase ( rigolote et sympathique🤣) qui va vous permettre de distinguer cétoine et hanneton !  La cétoine est votre allié qui digère la matière et la restitue au sol par ses déjections : elle  a donc un « gros cul » ! Sa tête, en proportion est plus petite. La tête est également entourée de petites pattes inoffensives.

Par contre la larve du hanneton , c’est « grosse tête, petit cul ». Une grosse tête vorace, entourée de pattes qui ressemblent bien plus à des mandibules…et un « petit cul », bien plus petit que la tête! La larve du hanneton : enlevez la, donnez la aux poules, aux oiseaux…mais ne la laissez pas s’installer au jardin !

Les autres différences

La larve de la cétoine est de couleur blanchâtre, alors que la larve du hanneton est jaunâtre.

Les pattes de la cétoine sont courtes, alors que chez le hanneton, les pattes sont plus longues.

La larve de la cétoine est un peu velue, alors que la larve du hanneton est lisse.

La tête de la cétoine est assez uniforme , tandis que la tête de la larve de hanneton présente comme des yeux bruns très marqués !

Uniquement des photos des cétoines !

J’ai énormément de cétoines au jardin….mais heureusement, je n’ai pas de larves de hannetons ! Les photos ici représentent uniquement les larves de cétoines. Vous trouverez certainement des photos de larves de hanneton sur internet….mais je ne peux pas utiliser sur mon site une photo qui ne m’appartient pas!

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Toutes les bonnes raisons de pailler le potager !

Paillage du potager…pourquoi ?

Il y a pleins de bonnes raisons de pailler le potager. Tout le monde connaît le paillage contre les mauvaises herbes. Et c’est bien vrai ! Au jardin en général, c’est un « plus » extraordinaire, un gain de temps et d’énergie.

Protéger la biodiversité

La Nature ne laisse jamais un sol nu. Elle s’empresse de le couvrir avec des « mauvaises herbes » pour le protéger. Cette protection est essentielle pour protéger la biodiversité du sol. Si le sol dessèche ou se colmate ou se détrempe, la biodiversité du sol va s’en trouver modifiée ou perturbée. Et si la biodiversité disparaît ou s’enfonce plus profondément, alors le sol perd alors une partie ou beaucoup de son aération ,et de sa fertilité.

Les mauvaise herbes et l’eau.

La lutte contre les mauvaises herbes est l’avantage le plus connu des amateurs de jardin. Cependant, depuis l’évolution climatique, et les périodes importantes de sécheresse, l’eau est devenu aussi une priorité pour beaucoup…et c’est magnifique. Le paillage va protéger le sol des rayons du soleil et/ou de la chaleur. La différence de consommation d’eau est vraiment considérable, et permet de faire des économies d’eau, mais aussi de temps et d’énergie !

Connais tu les autres avantages ? 

Le paillage va aussi aider l’eau à percoler dans le sol, sans le marteler ! Car la pluie peut aussi damer le sol nu. Vous avez tous déjà vu un potager transformé en dalle de béton après un gros orage. Et bien le paillage empêche le pluie de marteler le sol…et l’eau va percoler délicatement pour renourrir le sol !

Le vent !

Le vent, le gel, les courants d’air contribuent à dessécher le sol et à l’éroder. Le paillage garde au sol toute sa souplesse, et les plantes peuvent s’y installer avec bonheur.

Alors ? Convaincu(e)😉

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Comment choisir un sachet de graines

Comment choisir un sachet de graines.

Sur un sachet de graines, nous sommes souvent attirés par la photo. Mais combien d’entre nous prennent le temps de lire vraiment tout ce qui est indiqué sur le sachet ? Or, c’est souvent une mine d’or d’informations pour le jardinier afin de vérifier si le légume ou la variété correspond à son choix et à son potager !

Le nom et la variété

Si le nom et la variété comportent la mention F1 ou F2, cela fait référence à une obtention hybride qui n’est pas encore « fixée « . Cela signifie que si vous récupérez les graines, vous aurez certes le légume, mais celui ci n’aura pas gardé ses caractéristiques de couleur, ou de grosseur, ou de texture. C’est pour cela qu’il est fait référence à des graines « Non Reproductibles « .

Si vous souhaitez récupérer les graines de vos légumes, faites attention de choisir une variété dite « reproductible », qui ne comporte pas la mention F1 ou F2.

Les dates de semis

La plupart des graines que nous trouvons en Belgique, sont proposées par des semenciers belges ou français. Ceux ci vont donc indiquer des dates de semis larges qui correspondent au pays de production. Or la différence de température entre les Ardennes belges et le littoral, provoque une large différence pour les dates de semis. Je sais que mes amis à Andenne sèment ou repiquent souvent 15 jours avant moi, et que ma fille à Bruxelles, peut envisager des semis ou des repiquages presque 1 mois avant moi !  Pour les semenciers français, la différence est encore plus grande entre le Nord et le Sud. Donc, un seul mot d’ordre ! Soyez vigilant ! Lisez le paquet et adaptez les dates à votre climat !

Choisir la bonne variété

En lisant les dates de semis et de récoltes, vous allez découvrir certaines variétés qui conviennent pour l’automne, d’autres qui préfèrent le printemps, et certaines qui aiment la chaleur de l’été.

Voici 2 exemples :

  • Sur la photo au dessus de cet article, il y a 2 salades. Avez vous vu que celle de gauche est une salade « d’hiver », et celle de droite une salade « d’été » ? Cela signifie que la salade d’hiver va mieux résister à des températures plus basses ( mais pas au gel…il ne faut pas rêver!). Et celle de droite va être adaptée à la  chaleur. La salade dite « d’été » ne va pas  » monter » trop vite…..alors que la salade d’hiver ne résistera absolument pas à la chaleur et va monter immédiatement .
  • Les épinards n’aiment pas la chaleur. Vous choisirez soit une variété à semer en hiver soit une variété à semer au printemps. La variété d’hiver résiste très bien aux frimas de l’hiver. Quant à la variété de printemps, elle pourra supporter la première chaleur du printemps !

La température de germination

La température de germination est aussi un très bon indicateur pour vos semis à l’intérieur ou à l’extérieur. Combien de jardiniers se sont plaint chaque année en jardinerie car leurs carottes ne germaient pas !  Car oui, la carotte a besoin d’une terre réchauffée pour pouvoir germer. On dit que la carotte a besoin d’une terre « amoureuse » pour germer !

Le temps de germination

La durée de germination est aussi indiquée sur le sachet. Cette durée est donnée à titre indicatif pour autant que la température de germination soit respectée ( ce qui n’est pas toujours le cas! ) . Le savoir vous permettra de faire preuve d’un plus de patience lors de vos semis.

 La date de « péremption »

La date marquée sur le sachet n’est pas une date de péremption; mais bien la date à laquelle la germination est garantie à 100%. Passé cette date, les graines, si elles ont été conservées dans un endroit sec et frais, germeront certainement encore très bien…mais peut être plus à 100%.

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Les semis de tomates au potager

Cette année, je sème des tomates.

Tant que vous n’aurez pas goûté les tomates de votre potager ( ou de celui du gentil voisin qui vous offre de temps et en temps quelques légumes ,-)-) , vous ne connaîtrez pas le vrai goût d’une tomate !!! Une tomate mûrie au soleil en pleine terre ou dans la serre est charnue, juteuse, sucrée et pleine de goût…que vous ne retrouverez pas dans les tomates de grandes surfaces cultivées de façon industrielle. Farineuses ou dures comme de la chique (!), je n’appelle pas « ça » une tomate !

 C’est pas très compliqué!

Contrairement, à ce que beaucoup pensent, semer des tomates n’est pas très compliquédes graines, du terreau pour semis, des petits pots pour repiquer, et une barquette pour le semis. Il vous faudra aussi une fenêtre bien éclairée, et tempérée. Pas besoin d’une serre pour réussir un semis de tomates ! Il suffit d’utiliser de l’eau chaude dans le brumisateur,-)

Quand faut-il semer ?

De la graine à la plante, il faut compter environ 2 mois. Faites donc le calcul ! Si vous plantez vos tomates en pleine terre..et donc pas avant le 15 mai chez nous…vous pourrez commencer vos semis vers le 15 mars. Si vous plantez vos tomates en serre non chauffée, ce ne sera pas avant le 1er mai ( suivant météo) . Méfiez vous des gelées tardives qui chaque année, font de multiples dégâts chez les jardiniers pressés !

Comment procéder ?

Remplissez une caissette de terreau pour semis, et semez vos graines en prenant la peine de les espacer de quelques centimètres. Recouvrez avec un tout petit peu de terreau (3mm environ ),car la graine est petite, et ne doit pas être enfouie profondément .Tassez légèrement le terreau avec votre main ou une petite planchette. Utilisez un brumisateur pour humidifier le terreau en profondeur. Utilisez de l’eau chaude …et vous allez découvrir une germination ultra rapide !

Le repiquage..

Les premières « feuilles » qui sortent, sont en réalité l’enveloppe du bourgeon. Vous devez attendre que la plante aie 2  « vraies » feuilles de tomates pour faire le repiquage.  Soulevez délicatement les jeunes plantules avec un crayon par exemple. Repiquez les délicatement dans un petit pot de récupération, en mettant les vraies feuilles au niveau du sol. Arrosez avec le brumisateur. Ensuite, maintenez le sol humide mais pas trempé.

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Atelier Potager samedi 17 février 2024 : Les 5 légumes pour commencer au potager.

 

  • 🌿Peur de te lancer dans un potager« parce que c’est trop compliqué ».
  • 🌿Marre de ne pas réussir tes carottes.
  • 🌿Besoin de comprendre la culture des concombres .
  • 🌿Envie de manger de bons haricots ( pas du Kenya!).
  • 🌿Pas envie d’utiliser les produits chimiques sur les brocolis !
  • 🌿Envie de manger de bons haricots ( pas du Kenya!).

Carotte, brocoli, concombre, haricot, et courgette…en avant!

Lorsque l’on démarre un potager ,en général, on ne sait pas par quel bout commencer. Cultiver tel légume ou tel autre ??? Le choix est difficile. Je te propose de découvrir la culture de 5 légumes de base.: Carotte, brocoli, concombre, haricot et courgette .Comment et quand les semer ? Comment les cultiver ? Quels sont les points auxquels je dois faire attention ?

Je vous partage toute ma façon de faire pour chaque légume. Tu recevra aussi  un document de travail qui reprend les différents aspects abordés ici :  planter, soigner, cultiver. Tu pourras y prendre des notes pendant l’atelier, et l’utiliser chez toi comme référence pendant toute la saison ! Nous pourrons aussi échanger nos expériences ( bonnes ou mauvaises) dans nos cultures, et s’en inspirer !

Objectifs de l’Atelier

  • 🍅 apprendre les bons gestes pour les semis et les plantations
  • 🍅 comprendre la culture de la carotte
  • 🍅 découvrir les différentes façons de cultiver les haricots
  • 🍅 apprendre la culture du concombre
  • 🍅 découvrir les méthodes de lutte biologique contre les chenilles dans les brocolis

Quand ? Où ? Combien ?

Quand ? = le samedi 17 février de 14h00 à 16h00

Où ? =  rue de Grusone 21 A, à 6900 Roy (Marche en Famenne) à 4 ‘min de la N4 sortie Charneux

Combien ? 42,00€. Mettre une tenue adaptée à la météo pour découvrir le potager en février ! Prendre bic+papier  pour compléter ton cahier de bord, de quoi prendre des notes si tu le souhaites,

Inscription

Inscris toi au plus vite par mail à info@jardiflore.be . Mentionne tes nom, prénom, et numéro de téléphone. Attention ! Le nombre de places est limité. Le montant de 42,00€ est à verser sur le compte de Jardiflore BE25 1940 1520 8182, sans oublier de mentionner nom, prénom + potager + date.

 

Nouveau ! Tarif « Spécial couple »

J’ai eu plusieurs demandes de couples qui souhaitaient s’inscrire ensemble à l’Atelier Potager. Et je souhaite leur proposer un tarif préférentiel.

Car venir à deux, c’est aussi :

  • 🥕profiter d’un moment convivial ensemble
  • 🥕découvrir le même thème en même temps
  • 🥕savoir que chacun est différent, et retient des informations différentes !
  • 🥕pouvoir compter sur l’un et l’autre pour mieux appliquer les techniques et les conseils au potager.

Prix spécial « couple » 65€ au lieu de 84€

Les autres ateliers

samedi 16 mars de 14h00 à 16h00 : La lutte biologique contre les ravageurs au potager.

samedi 13 avril de 14h00 à 16h00 : Les maladies des tomates .

Dans un vrai potager !

Je me réjouis de partager avec toi ce moment convivial et créatif, dans un endroit magnifique ! Dans un vrai potager, et selon la météo, nous profiterons aussi d’un bon moment à l’extérieur ( prévoir des vêtements adaptés à la météo)

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L’Aïl au potager

L’aïl, une plante aux mille vertus!

Utilisé depuis les temps anciens en Méditerranée, il est apprécié en cuisine et pour ses propriétés médicinales. Excellent comme anti hypertenseur, anti cancer, antioxydant et immunisant, ses vertus ne sont plus à démontrer, et son utilisation en médecine est généralisée.. Plein de bonnes raisons pour planter de l’aïl !

La culture

Sa culture est facile ! Et même très facile !! Il suffit de le planter dans une terre pas trop humide. La tête d’aïl se divise en petites gousses qu’il suffit de planter à une distance d’environ 10/15 cm en laissant la pointe de la gousse à fleur de terre. Certains utilisent uniquement les gousses de l’extérieur de la tête…moi, j’avoue que je plante toutes les gousses, y compris celles du centre ! et j’ai toujours un bon résultat. Suivant la météo, les têtes seront plus ou moins grosses ; mais elles n’en seront pas moins délicieuses.!

L’aïl d’automne

En automne, c’est  l’ail blanc et l’ail violet que l’on plante… pour une super récolte vers le mois de juin/ juillet…Facile ! Il suffit de planter, dans une terre pas trop humide, toutes les gousses à une distance d’environ 10/15 cm en laissant la pointe de la gousse à fleur de terre !

L’aïl de printemps

Au printemps, dès le mois de mars, on plante l’aïl blanc ou rose. Le choix des variétés est important en fonction de la saison. Faites confiance à votre fournisseur ! Vous trouverez en fonction des saisons des variétés d’aïl différentes …et c’est normal ! Plantez le de la même façon…en utilisant toutes les gousses présentes sur votre tête d’aïl. N’oubliez pas de bien laisser les pointes des gousses d’aïl  dépasser du sol.

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La pyrale du buis

Tous droits de reproduction interdits (c) Jardiflor sprl.

La pyrale, c’est quoi ?

La pyrale, c’est en fait un petit papillon de nuit.  Il n’est pas très grand, de couleur beige avec le bord des ailes brun. Découvrez le sur les photos ci après. En général, vous ne le verrez pas, sauf lorsque l’invasion devient vraiment « visible ». Mais, au début, il est difficilement détectable. Ce papillon va pondre les œufs à l’intérieur du buis. Et ce sont les œufs quand ils éclosent, qui deviennent ces redoutables chenilles voraces. Les chenilles s’attaquent au feuillage du buis avec un appétit féroce qui détruit rapidement le feuillage du buis.  En automne, quand les températures baissent, les larves se glissent dans le sol où elles vont hiverner jusqu’au printemps suivant.

Ne pas confondre avec la maladie.

Attention! Il faut dès le départ poser un bon diagnostic, car les chenilles ne sont pas facilement visibles ! Si il s’agit de la pyrale, les feuilles sont séchées ou pas, brunes ou pas….mais surtout mangées, remplies de trous !  Ensuite, vous allez découvrir des toiles ou des cocons à l’intérieur du buis. Vous trouverez aussi dans vos buis des excréments sous forme de micro billes vertes (parfois blanches ou noires).

La maladie du buis présente, quant à elle, uniquement des feuilles brunes et séchées mais intactes ! Pas de toiles ni de cocons ni d’excréments ! Sachez que la maladie du buis se traite très facilement avec 1 traitement par an avec un produit spécifique contre la Cylindrocladium buxicola ou Volutella buxi.

Vérifiez attentivement , car bien souvent les buis affaiblis par les chenilles, sont aussi attaqués par la maladie.

Les traitements

Si l‘invasion est déjà très forte et vos buis fort attaqués, il faut de suite traiter les chenilles. Vous pouvez utiliser les produits biologiques type Conserve ou Bacillus thuringiensis qui s’attaquent uniquement aux larves et chenilles. Sachez cependant que ces produits tueront également les larves des insectes utiles 😞. Il existe également des produits plus « forts », insecticides plus puissants, mais qui vont tuer TOUS les insectes. C’est votre choix ! Dans tous les cas, pulvérisez soigneusement l’intérieur de vos buis , en entrant la buse du pulvérisateur à l’intérieur.

L’homéopathie apporte plusieurs solutions contre la pyrale du buis qui fonctionnent vraiment bien. Je les ai testées avec succès depuis plusieurs années en pépinière et au potager. J‘utilise d’ailleurs l’homéopathie dans mon module n°1 La lutte biologique contre les ravageurs.

La première solution est l’utilisation de PSORINUM 30 K. Ces granules sont disponibles en pharmacie très facilement. La substance va modifier l’environnement du buis particulièrement dans la terre. Le buis va absorber la substance ,  éloigner les chenilles et achever d’éliminer toutes celles que vous n’avez pas vue dans le buis .C’est donc en  arrosage principalement que vous devrez utiliser le produit.  Il faut compter environ 10 litres par mètre linéaire. Je sais que ce n’est pas drôle de porter tous ces arrosoirs, mais cela en vaut la peine ! Si vous avez beaucoup de mètres de haies, peut être pouvez vous trouver une petite citerne sur roue ( bien nettoyée et sans produit herbicide dedans ! ).  La recette : 1 granule par litre d’eau. Faire fondre par ex 10 granules (arrosoir de 10litres) dans une petite bouteille d’eau. Quand les granules sont fondues, dynamiser la préparation en secouant la petite bouteille (fermée !) pendant 1 minute. Ensuite, verser le contenu de la petite bouteille dans votre arrosoir , et arroser les buis . Ne sautez pas l’étape de la dynamisation, même si cela vous paraît bizarre : c’est important ! C’est un traitement à faire en général une fois par an , et c’est suffisant. Si vous avez une invasion très très forte, vous pourrez peut être arroser une deuxième fois 6 semaines plus tard.  Ne multipliez pas les traitements! C’est inutile et vous risquez de provoquer un effet inverse typique de l’homéopathie.

Une deuxième solution apportée par l’homéopathie, c’est le produit CYDALIMA PERSPECTALIS.  Dans ce cas , la substance travaille par iso thérapie, c’est à dire en utilisant la substance même de la chenille. Avec ce produit, les chenilles sont détruites et ne reviennent pas sur vos buis .Pas disponible en Belgique, vous le trouverez ici chez NARAYANA soit en liquide  soit en granules. Selon le produit, vous suivrez leurs instructions. En liquide D6, le mode d’emploi est de 5ml pour 10l en pulvérisation ( bien faire dans l’intérieur des buis). En cas de forte invasion, refaire une pulvérisation après 5 jours. Puis stop ! A utiliser en arrosage ou en pulvérisation .

Quelques précautions !

1.- Pulvérisez soigneusement l’intérieur des buis

 2.- Homéopathie ou pas, lavez vous les mains, ne respirez pas les produits et rincez vos pulvérisateurs

3.- Respectez les dosages et les fréquences

Les pièges à phéromones

Les pièges à phéromones sont excellents. Mais n’oubliez pas de vérifier leur zone d’attraction. En fonction de leur puissance, ils auront une zone maximale pour attirer les papillons. Ainsi, si vous avez une grande longueur de haie, vous devrez impérativement utiliser plusieurs pièges.  Malheureusement, en cas de fortes invasions et/ou d’une grande surface de buis, et malgré leur efficacité réelle, ils ne sont pas toujours suffisants !

Pour ma part, je vous conseille d’utiliser les pièges à phéromones en tout début de saison pour détecter et stopper une éventuelle première invasion. Leur efficacité est alors réelle, car ils  vont capturer les tout premiers papillons avant que ne débutent les pontes ! Et surtout quand vous ne voyez encore rien !

Mais malheureusement, lorsque vous avez une grosse invasion, ils ne sont en général pas suffisants pour endiguer les ravages. Alors qu’en détection préventive en tout début de saison (fin mars/avril suivant la météo), ils vont détecter les premiers papillons, les piéger, et stopper la première génération de chenilles. Il faudra impérativement y faire appel l’an prochain, car il y aura certainement des larves qui auront hiverné dans le sol !

Tous droits de reproduction interdits (cc) Jardiflor sprl

L’homéopathie au jardin.

Beaucoup d’entre vous sont surpris par l’utilisation de l’homéopathie. Or c’est quelque chose que j’emploie depuis de longues années. 1.- Ca marche ! 2.- Ce n’est pas cher ! 3.- C’est complètement respectueux de la biodiversité ( oiseaux et insectes). J’ai commencé  à utiliser l’homéopathie, il y longtemps, dans les serres de culture; car l’utilisation des produits « classiques  » créaient de plus en plus de résistances….. et puis ce n’était plus compatible avec mon idée du respect de la biodiversité et de la Nature. Les résultats ont été surprenants! Même si ce n’était pas toujours  parfait, j’ai vu une réelle différence sur le long terme ; car j’ai retrouvé au jardin, au potager, en pépinière et dans les serres, une biodiversité avec des insectes utiles qui sont des alliés précieux. J’utilise donc l’homéopathie ( en autres)  aussi au potager que ce soit dans la lutte contre les ravageurs, ou dans la prévention et la lutte contre les maladies fongiques dans la culture des tomates par exemple. Quoiqu’il en soit, dans votre utilisation de l’homéopathie, soyez précis ( ne mettez pas « un peu plus on ne sait jamais »!)….respectez les dosages et les fréquences ( trop, c’est trop !)…..lavez vos mains, rincez vos pulvérisateurs.

 

🙈Marre de ne pas avoir de belles récoltes ?

🙈Mes carottes et mes haricots ne germent pas !

🙈J’ai plein de bestioles qui mangent mes légumes !

Découvre ici mon accompagnement « Mon Année au Potager » ! L’objectif ? Avoir de belles récoltes de légumes et prendre du plaisir dans ton potager! Je te propose mon suivi personnalisé avec réponses à tes questions tous les lundi dans le groupe des Passionnés du Potager ! Tous les deux mois, je te propose un thème de saison, que tu découvres par internet avec ma vidéo conférence. rendre soin de sa santé en cultivant ses légumes biologiques ,et augmenter son autonomie en légumes. Une fois par mois, je te propose un thème de saison.  Par internet ? Oui! Car grâce aux photos et aux vidéos, tu peux visualiser la culture au potager en toutes saisons. Tu reçois aussi 1 carnet de bord + tableaux/annexes + vidéos spéciales. Rejoins nous dans la magnifique aventure des « Passionnés du Potager » !

 

 

 

Découvrez ici mes ateliers d’art floral en présentiels ou par internet : Mon challenge ? Faire de toi une créatrice autonome et pleine de ressources. Mes valeurs ? Utiliser les trésors de la Nature et du jardin ,et réutiliser sa création florale le plus souvent possible et l’adapter aux différentes occasions !

En présentiel, découvre ici les dates des ateliers d’art floral. Mais si tu habites trop loin tu peux profiter de mes ateliers par internet. Pourquoi par internet ? Parce que je ne suis plus limitée par le temps ! Parce que je peux aller au bout de toutes mes explications! Parce que je peux te proposer les vidéos avec les gestes techniques ! Et parce que j’ai aussi la possibilité de te proposer des idées de recyclage pour ta création florale !

Questions/réponses sur la pyrale du buis

Le lien vers les questions/réponses ici
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Oui, vous pouvez encore jardiner après la Sainte Catherine….

J’ai entendu tellement de sottises !

Pendant ces 30 ans en jardinerie, j’ai entendu tellement de sottises à propos de la Sainte Catherine, comme si les 2 seuls jours où on peut jardiner en hiver sont les 25 et les 26 novembre ! Je voudrais donc profiter de cette période presque hivernale pour mettre un peu « les pendules à l’heure » d’hiver ,-).

La date : le 25 novembre !

La Sainte Catherine est fêtée dans de nombreux pays…..et souvent pour 2 raisons très différentes. Dans de nombreux pays , la Sainte Catherine est le moment où les jeunes filles de 25 ans (ou plus) priaient pour trouver un mari ! On dit d’ailleurs des jeunes filles qui ont plus de 25 ans le jour de la Sainte Catherine, qu’elles « coiffent Sainte Catherine  » ou bien on les appelle aussi  les « Catherinettes ». Dans d’autres pays, la Sainte Catherine est la fête qui annonce l’arrivée de l’hiver. Et c’est dans cette tradition ancienne, que s’inscrit notre « Sainte Catherine au jardin ».

« A la Sainte Catherine, tout bois prend racine »

Ce diction est très populaire auprès des jardiniers. Celui ci annonce non pas une date fixe, mais une période optimale pour les boutures  des arbres et des arbustes. Ce dicton populaire est très répandu, et a fait de la Sainte Catherine une date communément admise comme « excellente pour les plantations  » .

Pourquoi est ce une période favorable ?

J’ai vraiment envie que vous compreniez le mécanisme qui explique cette période. A partir du mois de novembre (et  suivant la météo), la Nature va progressivement entrer en « dormance ». La lumière diminue, les températures aussi. Les pluies sont abondantes et les gelées sont là. Que vont faire les arbres et les arbustes ?

1.-Les arbres et les arbustes vont perdre leurs feuilles, pour limiter leurs dépenses énergétiques.

2.- La sève va circuler beaucoup moins vite, et se concentrer au niveau des racines. Dame Nature est prévoyante ! En cas de fortes gelées, la concentration de sève au niveau des racines va assurer la survie de l’arbre en protégeant ses racines. Ainsi, même si la partie aérienne de la plante est abimée, l’arbre ou l’arbuste ou la plante, peut « repartir » de ses racines et assurer de cette façon sa survie. Pensez aux plantes vivaces qui ressortent chaque année !

Plus qu’une date, c’est une période !

Vous comprenez ainsi que la Sainte Catherine, le 25 novembre, n’est pas le seul moment où vous pouvez planter ! L’arbre ou l’arbuste sera en dormance jusqu’à l’arrivée des beaux jours. Cela laisse une longue période au jardinier pour travailler au jardin : de la mi novembre, jusqu’à fin mars/mi avril suivant la météo, vous allez pouvoir effectuer de nombreux travaux d’hiver.

Quels travaux à faire au jardin ?

Comme la Nature est entrée en dormance, et que la sève se concentre dans les racines, vous allez pouvoir effectuer tous les travaux de plantation ! Planter les haies, les arbres, les arbres fruitiers, vous n’aurez que l’embarras du choix.

La plantation des « racines nues «  est aussi à faire pendant toute la période hivernale. Comme les plantes sont au repos, les producteurs et les pépiniéristes peuvent vous proposer des plantes dites « en racines nues ». Cela veut dire que la plante a été « arrachée » (délicatement quand même !) par le pépiniériste, et que vous pouvez la replanter dans votre jardin. Haies, arbres ,arbres fruitiers ont une très bonne reprise en racines nues pendant toute cette période (jusqu’environ mi avril suivant météo). Ils vont profiter du sol humide de l’hiver pour s’enraciner, et chaque période plus douce leur permettra déjà de pousser. Savez que certains arbustes comme le  hêtre par exemple, aime particulièrement cette transplantation, même un peu plus  tard en mars/avril au moment où le feuillage commence à débourrer ! Par ailleurs, les plants en racines nues sont nettement plus économiques que les plants en conteneurs ! Alors , n’hésitez plus !

Les transplantations au jardin sont aussi à faire pendant toute la période. C’est le moment de « déménager » les plantes ou les arbustes qui ne sont pas bien à leur place.

Et puis bien sûr, les boutures ! Conformément au dicton  » A la Sainte Catherine, tout bois prend racine », c’est un très bon moment pour bouturer principalement les arbustes. N’hésitez pas à prélever quelques belles boutures sur vos spirées, vos forsythias ou encore vos buis ; et à les mettre dans un petit pot de terreau. Laissez bien les pots à l’extérieur, et pensez à les arroser au printemps si la période est sèche ou si le vent d’est souffle ! Vous serez étonnés des résultats !

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Les travaux d’hiver dans la serre.

Les travaux d’hiver

Dans la serre, le tunnel ou l’abri à tomates, c’est l’hiver ! Mais dans le jardin, la vie continue...même si tout est plus discret, plus lent, plus souterrain. La serre, le tunnel ou l’abri à tomates sont aussi des parties du potager qu’il convient de soigner en hiver. Mais pour que faire ? C’est ce que nous allons voir !

Faire entrer la lumière.

Quelque chose de simple, auquel on ne pense pas toujours, c’est la lumière ! La serre, le tunnel ou l’abri à tomates ont besoin régulièrement d’un bon nettoyage. Carreaux, plastic ou bâche se salissent avec les intempéries, les poussières, les feuillages…et finissent par tamiser fortement la lumière. C’est le moment de laver les carreaux, la bâche ou le plastic avec de l »eau tiède . Avec éventuellement un peu de savon noir biologique, de l’huile de coude, et une petite brosse, n’hésitez pas à laver et rincer vos serres et tunnels. Evitez les « eaux de javel et produits nettoyants » qui vont ruisseler dans le sol et brûler vos futures plantations.

De l’engrais !

Chaque année pensez à mettre de l’engrais, ou du fumier bien décomposé.  Attention à vos compost qui ne sont pas toujours équilibrés ! Si vous n’êtes pas sûr de la qualité de votre compost , épandez une fine couche sans excès; et complétez avec un engrais ou du fumier. Veillez à ce que toutes les matières organiques aient minimum 1 à 2 ans de compostage.

Pourquoi mettre de l’engrais chaque année ?

Parce que dans la serre, le tunnel ou l’abri à tomates, on cultive des tomates ,des melons, des poivrons, des aubergines….bref,  tous des légumes qui sont très gourmands en nutriments. Donc si vous voulez avoir de belles récoltes chaque année, nourrissez le sol et il vous le rendra !

A-R-R-O-S-E-R !

Et voici le plus important ! En hiver, vous devez ARROSER ! Car dans la serre, le tunnel ou l’abri à tomates, l’eau ne pénètre pas ou peu…et tous cas, pas en surface. Vous allez me dire qu’ avec toutes les pluies hivernales, le sol est bien mouillé en profondeur. Oui, c’est exact ! Mais, la vie organique de votre sol a besoin d’eau pour se développer. Si les 30 cm supérieurs de votre sol sont secs, la vie organique va s’enfoncer plus bas, et vous retrouverez un sol presque « sableux » au printemps ! Chaque année, nous avons des clients qui nous demandent comment faire avec un sol qui est comme du sable dans la serre.

Or vos cultures ont besoin aussi d’un sol vivant, qui va leur fournir des nutriments faciles à assimiler, car ils ont été « digérés » par le sol. L’absorption par les légumes est alors beaucoup facile et efficace.

Si il neige, n’hésitez pas à stocker la neige dans votre serre ou votre tunnel. Elle va percoler lentement et humidier le sol magnifiquement bien .

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Atelier Art Floral  » Printemps  » samedi16 et mardi19 mars

Vive le printemps!

Les ateliers de printemps sont souvent mes ateliers favoris ! Après ce long hiver gris et triste, j’aime retrouver la lumière, les jours qui s’allongent, et les petites fleurs du printemps qui font leur apparition !  Je voulais aussi vous proposer une structure que vous allez pouvoir regarnir de nombreuses fois et même aussi, adapter à d’autres circonstances. Ici c’est facile ! Tout est sur des éprouvettes Vous aimez ? Rejoignez nous pour un moment convivial et créatif, sans compétition aucune, relax, zen…. Les débutantes sont les bienvenues ! Pas de souci…je décompose la création florale avec ma méthode « Pas à pas », et tout le monde repart avec une création nickel ! Tu viens ???

Facile à regarnir !

Je déteste devoir jeter mon montage 10 jours après !  Pas toi ??

J’aime pouvoir profiter de ma création florale pendant longtemps ! Et toi ???

Pour le printemps, tu pourras utiliser toutes les fleurs du jardin au fur et à mesure de l’avancement  de la saison….pensées, jonquilles, narcisses, hellébores…Avec les éprouvettes, c’est super facile de regarnir le montage floral !

Quand ? Où ? Comment ?

Quand = le samedi 16 mars ou le mardi 19 mars de 9h30 à 11h30

 = rue de Grusone 21 A , 6900 Marche en Famenne (Roy) à 4 min de la N4 sortie Charneux

Comment =  Pour un prix de 42,00€, je fournis la base, la verdure, les fleurs, les accessoires. Tu peux apporter si tu le désires, quelques fleurs séchées que tu as envie d’utiliser, un petit cutter, un petit couteau, un sécateur, une paire de ciseaux, une petite pince coupe fil . Nous nous retrouvons chez moi pour un bon moment convivial et créatif autour d’une tasse de café/thé ou un verre de jus de pommes (de la maison !) .  Envoie moi un petit mail pour confirmer ton inscription à info@jardiflore.be  . Le montant de 42,00€ est à verser sur le compte BE25 1940 1520 8182 en mentionnant ton nom et la date de l’atelier.

Nouvelles dates d’atelier au Moulin de Bardonwez à Rendeux !

Dates : 

. samedi 10 février de 9h30 à 11h30

. samedi 9 mars de 9h30 à 11h30

. samedi 11 mai de 9h30 à 11h30

Inscriptions :  Inscrivez vous auprès de Muriel Ringlet par mail  muriel.ringlet@gmail.com. ou par téléphone 0478/28.25.00.

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