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Archives for Astuces & trucs

La limace et mes salades !

Chaque année, les limaces « bouffent » mes salades !

C’est quelque chose que j’entend souvent :  » je n’arrive pas à repiquer mes salades : les limaces bouffent tout « . Quand le printemps est pluvieux, c’est vrai que la chasse à la limaces est un vrai casse tête au potager  ! Pourquoi diable la limace mange t-elle mes jeunes salades, alors que mes belles grosses salades qui ont survécu poussent sans problème !

Le rôle de la limace

Pour comprendre le pourquoi du comment, il faut d’abord comprendre le rôle de la limace. Car la limace est programmée pour dégrader la matière organique morte ou faible ou malade. Elle est un maillon essentiel dans la dégradation et donc l’absorption de la matière organique par le sol et donc au final par les plantes. Le processus de dégradation de la matière est long ! On estime qu’il faut 1 an pour créer 1mm de matière organique « prête à l’emploi ». Et de nombreuses étapes sont nécessaires pour y arriver !  La première étape est la fragmentation de la matière…et c’est là que la limace joue son rôle. Elle est aussi détritivore, mange les champignons et  ce faisant contribue grandement à mettre la matière organique à disposition du sol !

Fonctionnement de la limace

Puisque la limace est programmée pour dégrader la matière organique faible, la limace va « s’attaquer » à toutes les plantes faibles ou malades ! C’est quoi une plante faible ?

C’est quoi une plante faible ?

C’est quoi une plante faible ? et bien c’est, par exemple, ta petite salade en petite motte qui sort du ravier, avec quelques malheureuses petites racines, qui a royalement 3 ou 4 mini feuilles, qui doit s’enraciner dans ton potager rapidement pour survire…surtout si en plus, il fait chaud ! La limace va donc penser qu’il faut éliminer cette petite plantule chétive !

Comment protéger sa jeune salade 

La première chose à  faire pour protéger sa jeune salade, c’est de replanter ( si possible) des plantes fortes, en bonne santé, avec de belles racines…et surtout de ne pas oublier de les arroser si il fait chaud !  Parfois, il suffit d’attendre quelques jours pour que la plante se fortifie pour avoir un bon résultat. Une plante en bonne santé, et qui n’est pas en souffrance à cause du repiquage ou de la soif, ne sera pas attractive ( ou beaucoup moins attractive) pour la limace.

Plusieurs méthodes…

Il existe plusieurs méthodes à mettre en place pour protéger tes jeunes salades, en utilisant l’homéopathie, les grains anti limaces ( correctement et à bon escient) ou des moyens de protection.

Je t’explique ma façon pratique et simple de fonctionner dans ma Conférence en visio sur les limaces.

Conférence en visio 

Je te partage toute ma façon de faire lors de ma Conférence en ligne  . Je te parle:

🥬du rôle de la limace et de son fonctionnement
🥬de la biodiversité et des auxiliaires
🥬de l’homéopathie
🥬des grains anti limaces
🥬du paillage et de l’arrosage
🥬de la protection des salades
🥬du piège à bière
🥬du marc de café, des coquilles d’œufs , des pierres de laves
🥬des purins et des décoctions
Bref ! Comme tu vois, il y du pain sur la planche…

Pour un prix de 45€, tu as accès à la conférence via un lien privé pour écouter  (et réécouter 😉)la conférence chez toi, à ton aise !

S’inscrire via le formulaire ici ! 

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Que faire avec les derniers épinards qui montent en graines ?

Vive les épinards !

J’aime les épinards  du potager ! D’abord pour leur goût; car je n’osais plus servir des épinards de grande surface aux enfants tellement j’avais trouvé le goût épouvantablement fort ! Depuis que j’ai retrouvé des épinards « maison », c’est la fête aux tartes, potages, lasagnes etc. En plus, c’est en légume que l’on mange quand il fait encore froid au printemps, quand le potager est encore fort vide.

Les épinards montent à graines .

Chaque année c’est la même chose…les premières récoltes dans le froid offrent de nombreuses belles grandes feuilles. La récolte est facile et abondante. Mais dès qu’arrivent les premières chaleurs, l’épinard qui n’aime pas la chaleur monte en graines. Les feuilles deviennent de plus en plus petites, impossibles  à cueillir. Les boutons de fleurs arrivent et les tiges grossissent ! Que faire ?

Que faire ? De la soupe pardi !

Les premières courgettes arrivent .  Vous les trouverez déjà dans les rayons bio des magasins, mais pas encore tout à fait au potager….sauf si vous avez une serre ! Par contre les oignons commencent à bien grossir au potager, et le persil démarre bien dans la serre.

Voici les ingrédients de ma soupe au épinards : 1 gros oignon, 1 ou 2 gousses d’ail ( suivant le goût), bouillon de légumes, 1 ou 2 courgettes suivant la taille, les épinards montés en graines, 1 grosse poignée de persil, sel/poivre / herbes (pommes de terre suivant goût)

J’ai fait dorer doucement les oignons et l’ail. J’ai ajouté les dés de courgettes, et ensuite, le bouillon, les épices. Ensuite j’ai ajouté les épinards montés en graines (sauf les très très grosses tiges). Laissez mijoter doucement. Quand les légumes sont tendres, mixez la soupe en ajoutant le persil frais …..

Un régal pour le plein de bonne santé !

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La taille du lilas

La taille du lilas

« Mon lilas ne fleurit pas ! « 

« Je n’ai jamais de fleurs sur mon lilas, et pourtant il est magnifique ! »

« Et en plus je le taille régulièrement ! « 

Combien de fois n’ai je pas entendu ces phrases en jardinerie…

Comprendre le lilas

Pour cultiver le lilas, il faut d’abord comprendre son « fonctionnement ». Le lilas fleurit au printemps.. ça oui….. tout le monde le sait ! Mais sais tu que pendant tout l’hiver, le lilas prépare ses bourgeons lentement, au fur et à mesure de la météo. Les bourgeons gonflent pour arriver à plein épanouissement en avril / mai.

Dès la fin de sa floraison, le lilas va préparer ses nouveaux boutons de fleurs. Ooooh ! A ce moment, ils sont microscopiques, et ne se voient pas ! Mais pendant tout l’été, le lilas va déjà préparer la nouvelle floraison. Pourquoi ? Parce qu’en hiver il fait froid, et  que c’est la période de repos des plantes.

Cela veut dire qu‘en automne, la floraison est prête !  Les boutons sont tout petits mais ils sont bien là

Ne pas tailler en automne

Et maintenant tu as compris que si tu tailles ton lilas en automne, avant l’hiver, tu vas supprimer tous les boutons floraux. Et donc tu n’auras aucune fleur au printemps !

Faire des bouquets !

Retiens que pour tailler ton lilas, la meilleure solution est de faire des bouquets. En cueillant des fleurs, tu vas permettre au lilas de préparer sa nouvelle floraison au bon endroit. Si tu as des fleurs beaucoup trop hautes ou des branches mal placées, en faisant des bouquets, tu vas offrir une belle taille à ton lilas .

Alors ? A ton sécateur ! Fais des bouquets !

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Toutes les bonnes raisons de pailler le potager !

Paillage du potager…pourquoi ?

Il y a pleins de bonnes raisons de pailler le potager. Tout le monde connaît le paillage contre les mauvaises herbes. Et c’est bien vrai ! Au jardin en général, c’est un « plus » extraordinaire, un gain de temps et d’énergie.

Protéger la biodiversité

La Nature ne laisse jamais un sol nu. Elle s’empresse de le couvrir avec des « mauvaises herbes » pour le protéger. Cette protection est essentielle pour protéger la biodiversité du sol. Si le sol dessèche ou se colmate ou se détrempe, la biodiversité du sol va s’en trouver modifiée ou perturbée. Et si la biodiversité disparaît ou s’enfonce plus profondément, alors le sol perd alors une partie ou beaucoup de son aération ,et de sa fertilité.

Les mauvaise herbes et l’eau.

La lutte contre les mauvaises herbes est l’avantage le plus connu des amateurs de jardin. Cependant, depuis l’évolution climatique, et les périodes importantes de sécheresse, l’eau est devenu aussi une priorité pour beaucoup…et c’est magnifique. Le paillage va protéger le sol des rayons du soleil et/ou de la chaleur. La différence de consommation d’eau est vraiment considérable, et permet de faire des économies d’eau, mais aussi de temps et d’énergie !

Connais tu les autres avantages ? 

Le paillage va aussi aider l’eau à percoler dans le sol, sans le marteler ! Car la pluie peut aussi damer le sol nu. Vous avez tous déjà vu un potager transformé en dalle de béton après un gros orage. Et bien le paillage empêche le pluie de marteler le sol…et l’eau va percoler délicatement pour renourrir le sol !

Le vent !

Le vent, le gel, les courants d’air contribuent à dessécher le sol et à l’éroder. Le paillage garde au sol toute sa souplesse, et les plantes peuvent s’y installer avec bonheur.

Alors ? Convaincu(e)😉

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Les semis de tomates au potager

Cette année, je sème des tomates.

Tant que vous n’aurez pas goûté les tomates de votre potager ( ou de celui du gentil voisin qui vous offre de temps et en temps quelques légumes ,-)-) , vous ne connaîtrez pas le vrai goût d’une tomate !!! Une tomate mûrie au soleil en pleine terre ou dans la serre est charnue, juteuse, sucrée et pleine de goût…que vous ne retrouverez pas dans les tomates de grandes surfaces cultivées de façon industrielle. Farineuses ou dures comme de la chique (!), je n’appelle pas « ça » une tomate !

 C’est pas très compliqué!

Contrairement, à ce que beaucoup pensent, semer des tomates n’est pas très compliquédes graines, du terreau pour semis, des petits pots pour repiquer, et une barquette pour le semis. Il vous faudra aussi une fenêtre bien éclairée, et tempérée. Pas besoin d’une serre pour réussir un semis de tomates ! Il suffit d’utiliser de l’eau chaude dans le brumisateur,-)

Quand faut-il semer ?

De la graine à la plante, il faut compter environ 2 mois. Faites donc le calcul ! Si vous plantez vos tomates en pleine terre..et donc pas avant le 15 mai chez nous…vous pourrez commencer vos semis vers le 15 mars. Si vous plantez vos tomates en serre non chauffée, ce ne sera pas avant le 1er mai ( suivant météo) . Méfiez vous des gelées tardives qui chaque année, font de multiples dégâts chez les jardiniers pressés !

Comment procéder ?

Remplissez une caissette de terreau pour semis, et semez vos graines en prenant la peine de les espacer de quelques centimètres. Recouvrez avec un tout petit peu de terreau (3mm environ ),car la graine est petite, et ne doit pas être enfouie profondément .Tassez légèrement le terreau avec votre main ou une petite planchette. Utilisez un brumisateur pour humidifier le terreau en profondeur. Utilisez de l’eau chaude …et vous allez découvrir une germination ultra rapide !

Le repiquage..

Les premières « feuilles » qui sortent, sont en réalité l’enveloppe du bourgeon. Vous devez attendre que la plante aie 2  « vraies » feuilles de tomates pour faire le repiquage.  Soulevez délicatement les jeunes plantules avec un crayon par exemple. Repiquez les délicatement dans un petit pot de récupération, en mettant les vraies feuilles au niveau du sol. Arrosez avec le brumisateur. Ensuite, maintenez le sol humide mais pas trempé.

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La pyrale du buis

Tous droits de reproduction interdits (c) Jardiflor sprl.

Que ce soit dans le jardin ou au potager!

Que ce soit dans le jardin ou au potager, la première chose à faire est de connaître le « ravageur » auquel vous avez à faire. Au potager aussi, connaître le ravageur et son mode de fonctionnement permet de repérer les périodes où il est actif,  les prédateurs qui sont vos alliés au potager, et la façon dont il attaque vos légumes. Découvre ici mon suivi personnalisé au potager pour t’aider pendant 1 an à obtenir de belles récoltes ou augmenter la qualité de tes récoltes au potager familial.

Pour la pyrale, la réflexion est la même !

La pyrale, c’est quoi ?

La pyrale, c’est en fait un petit papillon de nuit.  Il n’est pas très grand, de couleur beige avec le bord des ailes brun. Découvrez le sur les photos ci après. En général, vous ne le verrez pas, sauf lorsque l’invasion devient vraiment « visible ». Mais, au début, il est difficilement détectable. Ce papillon va pondre les œufs à l’intérieur du buis. Et ce sont les œufs quand ils éclosent, qui deviennent ces redoutables chenilles voraces. Les chenilles s’attaquent au feuillage du buis avec un appétit féroce qui détruit rapidement le feuillage du buis.  En automne, quand les températures baissent, les larves se glissent dans le sol où elles vont hiverner jusqu’au printemps suivant.

Ne pas confondre avec la maladie.

Attention! Il faut dès le départ poser un bon diagnostic, car les chenilles ne sont pas facilement visibles ! Si il s’agit de la pyrale, les feuilles sont séchées ou pas, brunes ou pas….mais surtout mangées, remplies de trous !  Ensuite, vous allez découvrir des toiles ou des cocons à l’intérieur du buis. Vous trouverez aussi dans vos buis des excréments sous forme de micro billes vertes (parfois blanches ou noires).

La maladie du buis présente, quant à elle, uniquement des feuilles brunes et séchées mais intactes ! Pas de toiles ni de cocons ni d’excréments ! Sachez que la maladie du buis se traite très facilement avec 1 traitement par an avec un produit spécifique contre la Cylindrocladium buxicola ou Volutella buxi.

Vérifiez attentivement , car bien souvent les buis affaiblis par les chenilles, sont aussi attaqués par la maladie.

Les huiles essentielles

Encore bien mal connues au jardin, elles rendent pourtant de fiers services. Les huiles essentielles les plus connues pour lutter contre les insectes au jardin en pulvérisation sont : HE menthe poivrée, HE citron, HE géranium rosat, HE girofle. Attention ! Si vous utilisez les huiles essentielles, ce sont des remèdes puissants. Lavez vous les mains. Ne respirez pas les produits. Rincez vos pulvérisateurs. Et surtout ne pulvérisez pas par temps de vent ! Une bonne pulvérisation se fait par temps lumineux et sec ( évitez les températures trop élevées qui évaporent les produits immédiatement sans laisser à la plante le temps de l’absorption !). Vous avez aussi besoin d’une période d’environ 6 heures sans pluie !

La posologie pour 1 litre de préparation : 20 gouttes de HE ( en mélange) diluées dans 40 gouttes d’huile végétale de colza pour homogénéiser la préparation  + 1 cuillère à soupe de savon noir liquide (par ex Protecta savon noir et huile d’olive pour le jardin) Attention de ne pas utiliser du savon noir non bio, il contient beaucoup de phosphates supplémentaires pour aider au nettoyage. 1 cuillère de savon noir bio mou = 2 cuillères de savon noir liquide.

Les traitements

Si l‘invasion est déjà très forte et vos buis fort attaqués, il faut de suite traiter les chenilles. Vous pouvez utiliser les produits biologiques type Conserve ou Bacillus thuringiensis qui s’attaquent uniquement aux larves et chenilles. Sachez cependant que ces produits tueront également les larves des insectes utiles 😞. Il existe également des produits plus « forts », insecticides plus puissants, mais qui vont tuer TOUS les insectes. C’est votre choix ! Dans tous les cas, pulvérisez soigneusement l’intérieur de vos buis , en entrant la buse du pulvérisateur à l’intérieur.

L’homéopathie apporte plusieurs solutions contre la pyrale du buis qui fonctionnent vraiment bien. Je les ai testées avec succès depuis plusieurs années en pépinière et au potager. J‘utilise d’ailleurs l’homéopathie dans mon module n°1 La lutte biologique contre les ravageurs.

La première solution est l’utilisation de PSORINUM 30 K. Ces granules sont disponibles en pharmacie très facilement. La substance va modifier l’environnement du buis particulièrement dans la terre. Le buis va absorber la substance ,  éloigner les chenilles et achever d’éliminer toutes celles que vous n’avez pas vue dans le buis .C’est donc en  arrosage principalement au pied du buis que vous devrez utiliser le produit.  Il faut compter environ 10 litres par mètre linéaire. Je sais que ce n’est pas drôle de porter tous ces arrosoirs, mais cela en vaut la peine ! Si vous avez beaucoup de mètres de haies, peut être pouvez vous trouver une petite citerne sur roue ( bien nettoyée et sans produit herbicide dedans ! ).  La recette : 1 granule par litre d’eau. Faire fondre par ex 10 granules (arrosoir de 10litres) dans une petite bouteille d’eau. Quand les granules sont fondues, dynamiser la préparation en secouant la petite bouteille (fermée !) pendant 1 minute. Ensuite, verser le contenu de la petite bouteille dans votre arrosoir , et arroser les buis au pied . Ne sautez pas l’étape de la dynamisation, même si cela vous paraît bizarre : c’est important ! C’est un traitement à faire en général une fois par an , et c’est suffisant. Si vous avez une invasion très très forte, vous pourrez peut être arroser une deuxième fois 6 semaines plus tard.  Ne multipliez pas les traitements! C’est inutile et vous risquez de provoquer un effet inverse typique de l’homéopathie.

Une deuxième solution apportée par l’homéopathie, c’est le produit CYDALIMA PERSPECTALIS.  Dans ce cas , la substance travaille par iso thérapie, c’est à dire en utilisant la substance même de la chenille. Avec ce produit, les chenilles sont détruites et ne reviennent pas sur vos buis .Pas disponible en Belgique, vous le trouverez ici chez NARAYANA soit en liquide  soit en granules. Selon le produit, vous suivrez leurs instructions. En liquide D6, le mode d’emploi est de 5ml pour 10l en pulvérisation ( bien faire dans l’intérieur des buis). En cas de forte invasion, refaire une pulvérisation après 5 jours. Puis stop ! A utiliser en arrosage ou en pulvérisation .

Quelques précautions !

1.- Pulvérisez soigneusement l’intérieur des buis

 2.- Homéopathie ou pas, lavez vous les mains, ne respirez pas les produits et rincez vos pulvérisateurs

3.- Respectez les dosages et les fréquences

Les pièges à phéromones

Les pièges à phéromones sont excellents. Mais n’oubliez pas de vérifier leur zone d’attraction. En fonction de leur puissance, ils auront une zone maximale pour attirer les papillons. Ainsi, si vous avez une grande longueur de haie, vous devrez impérativement utiliser plusieurs pièges.  Malheureusement, en cas de fortes invasions et/ou d’une grande surface de buis, et malgré leur efficacité réelle, ils ne sont pas toujours suffisants !

Pour ma part, je vous conseille d’utiliser les pièges à phéromones en tout début de saison pour détecter et stopper une éventuelle première invasion. Leur efficacité est alors réelle, car ils  vont capturer les tout premiers papillons avant que ne débutent les pontes ! Et surtout quand vous ne voyez encore rien !

Mais malheureusement, lorsque vous avez une grosse invasion, ils ne sont en général pas suffisants pour endiguer les ravages. Alors qu’en détection préventive en tout début de saison (fin mars/avril suivant la météo), ils vont détecter les premiers papillons, les piéger, et stopper la première génération de chenilles. Il faudra impérativement y faire appel l’an prochain, car il y aura certainement des larves qui auront hiverné dans le sol !

L’homéopathie au jardin.

Beaucoup d’entre vous sont surpris par l’utilisation de l’homéopathie. Or c’est quelque chose que j’emploie depuis de longues années. 1.- Ca marche ! 2.- Ce n’est pas cher ! 3.- C’est complètement respectueux de la biodiversité ( oiseaux et insectes). J’ai commencé  à utiliser l’homéopathie, il y longtemps, dans les serres de culture; car l’utilisation des produits « classiques  » créaient de plus en plus de résistances….. et puis ce n’était plus compatible avec mon idée du respect de la biodiversité et de la Nature. Les résultats ont été surprenants! Même si ce n’était pas toujours  parfait, j’ai vu une réelle différence sur le long terme ; car j’ai retrouvé au jardin, au potager, en pépinière et dans les serres, une biodiversité avec des insectes utiles qui sont des alliés précieux. J’utilise donc l’homéopathie ( en autres)  aussi au potager que ce soit dans la lutte contre les ravageurs, ou dans la prévention et la lutte contre les maladies fongiques dans la culture des tomates par exemple. Quoiqu’il en soit, dans votre utilisation de l’homéopathie, soyez précis ( ne mettez pas « un peu plus on ne sait jamais »!)….respectez les dosages et les fréquences ( trop, c’est trop !)…..lavez vos mains, rincez vos pulvérisateurs.

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🙈Marre de ne pas avoir de belles récoltes ?

🙈Mes carottes et mes haricots ne germent pas !

🙈J’ai plein de bestioles qui mangent mes légumes !

Découvre ici mon accompagnement « Mon Année au Potager » ! L’objectif ? Avoir de belles récoltes de légumes et prendre du plaisir dans ton potager familial! Je te propose mon suivi personnalisé avec réponses à tes questions tous les lundi dans le groupe des Passionnés du Potager ! Tous les deux mois, je te propose un thème de saison, que tu découvres par internet avec ma vidéo conférence. rendre soin de sa santé en cultivant ses légumes biologiques ,et augmenter son autonomie en légumes. Une fois par mois, je te propose un thème de saison.  Par internet ? Oui! Car grâce aux photos et aux vidéos, tu peux visualiser la culture au potager en toutes saisons. Tu reçois aussi 1 carnet de bord + tableaux/annexes + vidéos spéciales. Rejoins nous dans la magnifique aventure des « Passionnés du Potager » !

 

 

 

Découvrez ici mes ateliers d’art floral en présentiels ou par internet : Mon challenge ? Faire de toi une créatrice autonome et pleine de ressources. Mes valeurs ? Utiliser les trésors de la Nature et du jardin ,et réutiliser sa création florale le plus souvent possible et l’adapter aux différentes occasions !

En présentiel, découvre ici les dates des ateliers d’art floral. Mais si tu habites trop loin tu peux profiter de mes ateliers par internet. Pourquoi par internet ? Parce que je ne suis plus limitée par le temps ! Parce que je peux aller au bout de toutes mes explications! Parce que je peux te proposer les vidéos avec les gestes techniques ! Et parce que j’ai aussi la possibilité de te proposer des idées de recyclage pour ta création florale !

Questions/réponses sur la pyrale du buis

Le lien vers les questions/réponses ici
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Les travaux d’hiver dans la serre.

Les travaux d’hiver

Dans la serre, le tunnel ou l’abri à tomates, c’est l’hiver ! Mais dans le jardin, la vie continue...même si tout est plus discret, plus lent, plus souterrain. La serre, le tunnel ou l’abri à tomates sont aussi des parties du potager qu’il convient de soigner en hiver. Mais pour que faire ? C’est ce que nous allons voir !

Faire entrer la lumière.

Quelque chose de simple, auquel on ne pense pas toujours, c’est la lumière ! La serre, le tunnel ou l’abri à tomates ont besoin régulièrement d’un bon nettoyage. Carreaux, plastic ou bâche se salissent avec les intempéries, les poussières, les feuillages…et finissent par tamiser fortement la lumière. C’est le moment de laver les carreaux, la bâche ou le plastic avec de l »eau tiède . Avec éventuellement un peu de savon noir biologique, de l’huile de coude, et une petite brosse, n’hésitez pas à laver et rincer vos serres et tunnels. Evitez les « eaux de javel et produits nettoyants » qui vont ruisseler dans le sol et brûler vos futures plantations.

De l’engrais !

Chaque année pensez à mettre de l’engrais, ou du fumier bien décomposé.  Attention à vos compost qui ne sont pas toujours équilibrés ! Si vous n’êtes pas sûr de la qualité de votre compost , épandez une fine couche sans excès; et complétez avec un engrais ou du fumier. Veillez à ce que toutes les matières organiques aient minimum 1 à 2 ans de compostage.

Pourquoi mettre de l’engrais chaque année ?

Parce que dans la serre, le tunnel ou l’abri à tomates, on cultive des tomates ,des melons, des poivrons, des aubergines….bref,  tous des légumes qui sont très gourmands en nutriments. Donc si vous voulez avoir de belles récoltes chaque année, nourrissez le sol et il vous le rendra !

A-R-R-O-S-E-R !

Et voici le plus important ! En hiver, vous devez ARROSER ! Car dans la serre, le tunnel ou l’abri à tomates, l’eau ne pénètre pas ou peu…et tous cas, pas en surface. Vous allez me dire qu’ avec toutes les pluies hivernales, le sol est bien mouillé en profondeur. Oui, c’est exact ! Mais, la vie organique de votre sol a besoin d’eau pour se développer. Si les 30 cm supérieurs de votre sol sont secs, la vie organique va s’enfoncer plus bas, et vous retrouverez un sol presque « sableux » au printemps ! Chaque année, nous avons des clients qui nous demandent comment faire avec un sol qui est comme du sable dans la serre.

Or vos cultures ont besoin aussi d’un sol vivant, qui va leur fournir des nutriments faciles à assimiler, car ils ont été « digérés » par le sol. L’absorption par les légumes est alors beaucoup facile et efficace.

Si il neige, n’hésitez pas à stocker la neige dans votre serre ou votre tunnel. Elle va percoler lentement et humidier le sol magnifiquement bien .

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Que faire avec les feuilles mortes ?

Les feuilles mortes, ça sert à quoi ,

Fini le temps où l’on allumait des grands feux avec les feuilles mortes ! Vous n’imaginez pas tout ce qu’une feuille dite morte peut apporter au jardin. Pensez aux sous bois…là où les feuilles tapissent le sol. Le sol est plein d’humus, gorgé de matières organiques qui ,en se décomposant, nourrissent à nouveau les arbres. Le cycle parfait de la Nature  !

Est ce que l’on peut les laisser par terre  ?

Ca c’est une question de jardinier paresseux 🤣! OUI ! On peut les laisser par terre dans les massifs, au potager, ou dans les sous bois. Cependant , n’oubliez pas de dégager les plantes qui seraient recouvertes complètement par les feuilles ( ça arrive parfois !). Car les plantes ont besoin d’air et surtout de lumière pour vivre !

MAIS il y a quand même quelques exceptions !

1.- les chemins, les graviers et les pavés

Je vous conseille de ne pas  laisser les feuilles sur les chemins en graviers ou sur les pavés. Avec la pluie, les feuilles seront pire qu’un verglas blanc…et vous risquez une belle culbute !

2.- les pelouses

Les feuilles mortes fonctionnent aussi comme un paillage. Si vous couvrez les graminées de la pelouse, elles ne pourront plus synthétiser la chlorophylle. Au début, elles se contenteront de jaunir puis de blanchir. Mais si vous laissez la pelouse couverte de feuilles pendant tout l’hiver, vous risquez bien de retrouver de grandes plaques de terre au printemps. Les graminées qui forment le tapis vert de la pelouse seront étouffées par le paillage des feuilles mortes.

Que faire avec les feuilles mortes ?

  1. Au compost  = Une utilisation facile pour les feuilles mortes est de les déposer sur le compost. Pour bien réussir votre compost, n’oubliez pas d’alterner des couches de vert ( tontes herbes), des couches de matières organiques ( déchets ménagers sauf viande et graisse pour éviter les rats), et des couches de branchages . Les branches, c‘est la matière que l’on oublie souvent et qui malheureusement est essentielle au bon fonctionnement du compost. Les branchages permettent principalement l’aération, et attirent aussi des insectes utiles à la décomposition des différentes matières.

 

        2.-au potager = Au potager, les feuilles mortes peuvent servir de paillage pendant l’hiver, et protéger le sol contre les intempéries ( le damage du sol par la pluie) et contre le lessivage des matières organiques par les pluies. Le              paillage va aussi protéger le sol des grands froids. Mais vous pouvez aussi utiliser les feuilles mortes pour pailler les légumes d’hiver : carottes, navets et betteraves seront protégées du gel par cette couche bien pratique. Les                      poireaux aussi aiment cette petite couche de protection. En plus, le sol ainsi protégé va se durcir beaucoup moins vite, et vos récoltes seront facilitées pendant tout l’hiver ! 

Un petit truc avec la dernière tonte d’herbe

Pour les jardiniers paresseux, un petit truc c’est de ramasser les feuilles mortes en  faisant la dernière tonte du jardin.  L’idéal, c’est de passer entre les gouttes et faire cette opération par temps sec !Les feuilles et les tontes d’herbes sont broyées pour faire un mélange génial. L‘herbe apporte de l’azote rapide et se décompose rapidement; tandis que les feuilles mortes apportent de la matière carbonée qui se décompose moins vite, mais qui participe à l’amélioration de la structure du sol.

Petites précautions !

Ne jamais utiliser les feuilles du noyer qui contiennent de la juglandine ( substance qui inhibe la croissance des végétaux) ni les aiguilles des conifères ( beaucoup trop acides….même pour les rhododendrons! ).

Ne pas oublier de dégager les plantes qui seraient complètement recouvertes par les feuilles.  Car les plantes ont besoin de lumière pour vivre. Sans lumière, pas de chlorophylle et pas de vie ! .Les plantes vivaces ou les bulbes qui entrent en dormance pendant l’hiver ne craignent rien, car ils reperceront comme d’habitude au printemps à travers un paillage raisonnable ( max 5 à 6 cm suivant le type de paillage)

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Minute ! Création …Vintage et romantique

Minute, création..

Vous avez certainement des petits pots de récupération dans vos armoires ou de jolis verres !!!! A vous de jouer …

J’ai besoin..

de 2 ou 3 pots de récupération ou  de jolis verres cylindriques (c’est plus facile)

de rubans/ficelles/lainage de récupération

de gypsophile

Comment ? 

Simplement entourer vos pots/verres cylindriques avec vos rubans pour créer un effet vintage, dans les couleurs que vous souhaitez. Coller vos rubans/laines au pistolet à colle. Préparer des petits bouquets bien serrés de gypsophile, tous à la même hauteur. Insérer les bouquets de gypsophile dans les pots et disposer sur la table.

https://youtu.be/CnCnDrZW0qg
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Découvrir les coloquintes

Découvrir les coloquintes

L’automne sans les coloquintes….ce n’est pas l’automne 😉. Dans les jardinières, sur les appuis de fenêtres, devant la maison…elles sont partout. Oranges, vertes ,bicolores, verruqueuses ou pas, elles prennent toutes les couleurs de l’automne. Mais est ce que les coloquintes sont comestibles ? C’est une question que l’on me pose souvent !

Comestible ou pas 🤔?

Les coloquintes ne sont PAS comestibles.….mais le doute est grand parmi les jardiniers. Pourquoi ? Parce que bien souvent les mélanges de coloquintes offerts en jardinerie contiennent de nombreuses variétés…et parfois certaines mini courges comestibles sont mélangées dedans.

2 exemples comestibles

Le mini potiron « Jack be Little » est une courge de la forme d’un mini potiron. Très à la mode pour le moment, il est souvent mélangé dans les coloquintes. Et pourtant…..il est tout à fait comestible, en farci, en gratin..etc. L’autre mini potiron que l’on voit souvent mêlé aux coloquintes, c’est le « Patidou » ! Avec ses jolies rayures blanches et vertes, et son allure de petit potiron bien rebondi, il est aussi comestible.

La conservation

Contrairement aux autres légumes du potager, les courges et les coloquintes aiment une température moins fraîche : entre 13° et 20 ° . S’il fait trop froid, les courges pourrissent irrémédiablement. Alors que dans un endroit sec et tempéré, la courge se conserve bien. Soyez maniaque et choisissez des courges et des coloquintes sans coups, ni défauts, ni taches pour éviter les pourritures.

Avec la queue ou pas ?

Encore une question…faut-il garder le pédoncule de la courge et des coloquintes ? La réponse est OUI ! Manipulez vos coloquintes et vos courges avec soin sans jamais les soulever par la queue. S i le pédoncule se casse, il laisse une cicatrice qui va pourrir , et le courge ne pourra pas se conserver. Stockez aussi vos courges et coloquintes en mettant toujours le pédoncule vers le haut .

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