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Archives for Astuces & trucs

Taupe ou mulot ? La lutte biologique au jardin ou au potager ?

La taupe ou le mulot ,

Si nous voulons lutter biologiquement ( ou même classiquement !) contre la taupe ou le mulot, il est très important de connaître leurs façons respectives de fonctionner. Quand nous  voulons lutter ou cohabiter pacifiquement avec un envahisseur, il faut d’abord le connaître !

Comment fonctionne la taupe.

La taupe est INSECTIVORE...ne l’accusez plus de dévorer les racines de vos arbres fruitiers, ou vos bulbes. Elle n’est pas coupable ! La taupe mange les vers de terre, les vers blancs, les hannetons, les cochenilles, les larves ..etc. Si vous avez une taupe chez vous ,c’est signe que votre terre est fertile et qu’elle présente une belle biodiversité en vers de  terre au moins . La taupe vit quasi tout le temps sous terre, et elle ne met presque pas le nez dehors.; car elle déteste la lumière et les courants d’air.  Cela veut dire que jamais une taupe ne laissera un trou de sortie vers l’extérieur. Seuls les mulots et les campagnols prévoient des « sorties  » pour leurs galeries .

Savez vous que la taupe est presqu’aveugle ? Par contre son odorat et son ouïe sont extrêmement développés. La taupe n’hiverne pas et est active toute l’année, car elle ne sait pas faire de réserve de graisse. Toutes ces caractéristiques vont nous aider à trouver des pistes pour l’éloigner du jardin .

La taupe est aussi un mammifère utile, car elle aère le sol à la manière d’une grelinette biologique…mais, je suis d’accord que dans la pelouse, c’est tout de suite moins sympa ! Car savez vous qu’une seule taupe peut aussi être responsable d’environ 40 taupinières ? Donc si vous avez « une invasion » de taupinières, il se peut qu’un seul ou deux individus soient responsables de l’ensemble des  dégâts.

Et le mulot ?

Sans entrer dans les détails, les mulots sont plus petits et les campagnols plus grands. Particulièrement le campagnol terrestre ( le fameux rat taupier) qui peut mesurer jusqu’à 22 cm; et qui avale jusqu’à son poids de racines par jour ! Tous ces mammifères sont des HERBIVORES VORACES. Ils s’attaquent aux légumes du potager, aux racines des jeunes arbres ou des jeunes haies, aux bulbes, aux fruits, aux plantes…rien ne les arrête ! Le mulot et le campagnol vivent sous terre mais aussi au dessus de la terre. Ils ont aussi un odorat puissant, et une bonne ouïe. Comme ils vivent aussi sur la terre, ils laissent des trous de sorties ,éloignés des taupinières.

Et les taupinières !

Ah ! Les taupinières ! Tous font des taupinières, car la terre des galeries doit bien être évacuée quelque part. Sachez que la terre de toutes ces taupinières, si vous voulez la récupérer, est excellente pour préparer les semis, car elle très légère et bien tamisée.

Les taupinières de l’un de l’autre sont un peu différentes, mais c’est un peu plus subtil. Par contre, si vous ouvrez une taupinière, et si vous découvrez un conduit qui descend à la verticale, (avant de se positionner à l’horizontale sous la terre), il s’agit sans aucun doute d’une taupe. Si le conduit part de biais, (avant de se positionner à l’horizontale sous la terre), il s’agit probablement d’un mulot. Attention ! Bien souvent, les taupes arrivent les premières, mais sont parfois chassées de leurs galeries par les mulots qui profitent du travail déjà réalisé. Il n’est donc pas rare d’avoir un « mélange » dans votre jardin. Les galeries des taupes sont plus profondes, car elles dépendent du niveau où les vers se trouvent . Par temps sec, les vers de terre et les limaces s’enfoncent dans le sol, et la taupe aussi. Comme la taupe a horreur de la lumière et des courants d’air, les taupinières ne sont jamais reliées à des trous. Si vous constatez des trous dans votre pelouse même plus loin que les taupinières, vous avez certainement à faire à des mulots/campagnols

Si vous vous enfoncez brutalement dans le sol dans une galerie en surface, il s’agit certainement d’un mulot ou d’un campagnol. Ces rongeurs herbivores restent souvent en surface, là où la nourriture se trouve : bulbes, racines ,légumes…pas besoin de creuser très profond  ( sauf si les mulots colonisent les galeries des taupes !). Comme le mulot/campagnol vit aussi à l’air libre, il laisse des trous dans la pelouse ou dans le potager, même éloignés des taupinières .

Tous ces indices doivent vous permettre de reconnaître mieux votre cible.

Comment lutter ou éloigner les taupes :

1.- la taupe a l’ouïe sensible

La taupe déteste les vibrations. Les vibrations de la tondeuse par exemple. En période de tonte, les taupes se font beaucoup plus discrètes; et c’est à partir de novembre, qu’elles reviennent. Et donc, les ultrasons fonctionnent bien pour éloigner les taupes. Je n’ai jamais testé le système qui propose de retourner une bouteille sur un long bambou…car pour que les vibrations s’enfoncent dans le sol, il faut que le sol ne soit ni compact ni desséché, que le bambou descende au moins à 1 mètre dans le sol, et que le vent souffle dans la bouteille pour provoquer des vibrations. Je trouve que c’est beaucoup de conditions pour le résultat ! A vous de voir !

2.- la taupe a l’odorat très développé

La taupe a un excellent odorat qui lui permet de se nourrir. Elle est donc très sensible aux odeurs. Quelques très bonnes pistes ! La décoction d’ail. Quelques gousses dans une bouteille d’eau, et au bout de 10 jours, l’odeur est …déplaisante ,-). En verser dans les taupinières est déjà efficace. La décoction de sureau est aussi très efficace; ainsi que les poils ou les excréments du chien. Ce sont des odeurs très répulsives pour les taupes.

3.-le piège

Je ne suis pas taupier professionnel ! Je ne peux donc vous donner que des pistes de base. Le piège tunnel est idéal, car la taupe pourra être déménagée pour vivre sa vie un peu plus loin ! Attention ! Comme son odorat est sensible, masquez votre odeur en utilisant de vieux gants de jardin. Vous avez bien compris que la galerie de la taupe part à la verticale sous la taupinière, puis démarre à l’horizontale de part et d’autre de la taupinière. L’important est de repérer la taupinière la plus récente; ensuite de repérer la galerie horizontale A COTE de la taupinière. Pour cela, vous pouvez sonder avec un fer tout autour de la taupinière. Quand le fer s’enfonce un peu et puis rencontre de nouveau une résistance, vous avez un point de départ, et vous laissez le fer en terre comme repère. Maintenant, il vous faut trouver la direction de la galerie en sondant avec un deuxième fer à environ 10 à 15cm du premier. Quand vous avez trouvé les 2 points, vous pouvez enlever la couche d’herbe au dessus (pour pouvoir la remettre après). Ensuite vous creusez pour trouver le morceau de conduit horizontal, et vous y déposez le piège. La taupe dérangée par la lumière et le courant d’air, viendra voir ce qui se passe pour reboucher la galerie endommagée. ¨Parfois, simplement le fait de détruire régulièrement les taupinières va éloigner la taupe qui déteste les courants d’air et la lumière.

4.- les prédateurs naturels

Pas facile ! Car la taupe vit principalement sous la terre. La belette et l’hermine, si vous avez la chance d’en avoir encore, sont deux animaux qui entrent dans les terriers. Mais les rapaces, les chouettes et les chats sont peu efficaces, car la taupe sort très peu de terre.

Lutter contre les mulots…pas facile

1.- les prédateurs

Les mulots et les campagnols suivant la variété vivent aussi au dessus de la terre. Ils sont donc une proie facile pour les rapaces, les chouettes, les chats, les pies, les corbeaux. Pour favoriser l’arrivée de ces prédateurs, n’oubliez pas les haies ,qui par leurs racines profondes, peuvent aussi  limiter l’accès souterrain à votre jardin.

2.- les répulsifs

Les répulsifs que je vous ai proposés pour les taupes fonctionnent très bien ! En plus, c’est hyper facile de verser quelque chose dans les trous ( plus que pour les taupes) . L’ail est très efficace, et les poils/excréments de chien aussi !

3.- les pièges

Pas facile de piéger les mulots ! Son odorat est terrible, et il repère votre odeur sur le piège ou l’appât. Repérez les galeries avec une sonde comme pour les taupes et positionnez le piège tunnel convient pour les mulots, mais pas pour les campagnols qui sont plus gros) de la même façon, éventuellement en appâtant avec un morceau de légumes. Et comme il adore l’odeur du gras ( huile végétale même usée !), vous pouvez arroser un peu l’appât. Cette odeur va attirer le mulot ,et masquer l’odeur humaine.

4.- détruire les galeries

Si les galeries sont en surface ( souvent au potager), n’oubliez pas de détruire les galeries en automne, avec une grelinette. Ils se découragent et vont plus loin.

5.- les pièges à ultra sons

Les mulots/campagnols ont une ouïe redoutable, et sont sensibles aux ultrasons. Attention de bien utiliser la fréquence à laquelle ils sont sensibles.

 

Un piégeur professionnel

Si vous n’en sortez pas et que l’invasion est trop forte, vous pouvez faire appel à un taupier ou piégeur professionnel. Ils sont redoutables pour capturer vos envahisseurs.

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La confiture de tomates vertes

Les dernières tomates vertes

L’automne arrive, et avec la chute des températures, les dernières tomates mûrissent difficilement. Pour les faire mûrir à l’intérieur, vous pouvez les disposer pédoncules vers le bas dans des cageots en bois tapissées de papier journal avec quelques pommes. La production de gaz éthylène par la pomme va accélérer le mûrissement de la tomate.

Une autre méthode consiste à emballer chaque tomate individuellement dans du papier journal.

Découvrez ici tous les trucs pour faire mûrir les dernières tomates vertes.

Et si vous avez envie de cuisiner, vous pouvez aussi préparer une délicieuse confiture de tomates vertes. J’en ai fait l’an dernier, et c’est vraiment exquis avec de la viande froide, du pâté .. pour remplacer la confiture de figues ou d’oignons

Les ingrédients :

Il vous faut : 2kg de tomates vertes, bien fermes, 1,5 kg de sucre de canne, 1 citron bio et 1 pomme. Après un nettoyage soigneux des fruits découpez  les tomates en fines tranches et saupoudrez chaque couche de sucre, de lamelles de citron, et de dés de pommes. Vous pouvez aussi ajouter de la vanille si vous aimez . Faites macérer pendant une nuit. Ensuite, procédez comme pour une confiture normale, faites bouillir environ 20 min et mettez en pots. Moi, je retourne les pots pour une bonne conservation et je retourne après refroidissement complet. Bonne dégustation !!

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Trucs et astuces : Faire mûrir les dernières tomates

Il reste plein de tomates vertes !

C’est une question qui revient souvent..j’ai plein de tomates vertes au potager..je n’ai pas envie des les perdre…Que faire?? Voici quelques trucs qui peuvent vous aider

Connaître la tomate verte

La tomate verte c’est à dire pas mûre ( à ne pas confondre avec les variétés de tomates qui sont vertes aussi quand elles sont mûres comme la Green Zebra !) contient un alcaloïde qui est la solanine. C’est une substance toxique à forte dose. Ne paniquez pas ! En général, il faut en consommer beaucoup beaucoup beaucoup.. et des tomates très très vertes pour avoir un problème !   C’est la raison pour laquelle on attend que la tomate soit mûre pour la manger…en plus quand c’est très  très vert , c’est vraiment pas très bon,-)-,)-

D’abord, bien dégager les pieds de tomates

Pour accélérer le mûrissement des tomates, il est important de bien dégager le plant de toutes les feuilles qui empêchent le soleil d’arriver sur les tomates. A cette saison, c’est très important, car les jours sont plus courts et moins chauds. N’hésitez donc pas effeuiller vos tomates!

Les gourmands

N’oubliez pas de supprimer tous les gourmands sans hésitation! Ils pompent la force de la plante, et à cette saison, c’est inutile! Par ailleurs, le fait de tailler sévèrement la plante, produit une réaction de la tomate, qui va se concentrer sur ses fruits pour assurer sa survie avec les graines. Supprimez également les branches qui portent de minuscules tomates ! Il n’y a aucune chance qu’elles arrivent à maturité; et il vaut mieux assurer votre récolte des fruits déjà bien formés que d’attendre un grossissement aléatoire des tout petits fruits

Coupez les tomates dès qu’elles jaunissent

Vous pouvez aussi couper les tomates dès qu’elles commencent à prendre un peu de couleur jaune ou orange. Ce faisant vous soulagez le plant d’une partie de la récolte..et ces tomates sont assez faciles à faire mûrir à l’intérieur.

Faire mûrir les tomates à l’intérieur

Pour ma part, je stocke les tomates un peu jaunes dans des caisses à fruit en bois avec éventuellement un papier journal au fond. Ce journal me sert à absorber le jus, si éventuellement un tomate abîmée venait à pourrir. Cela empêche de contaminer les autres fruits de la caisse. Je dispose quelques pommes bien mûres avec les tomates En murissant, la pomme dégage du gaz éthylène qui accélère le mûrissement des tomates. Je recouvre la caisse d’un papier journal également. Ainsi, le gaz éthylène produit par les pommes ne s’évapore pas trop vite dans l’atmosphère ambiante, et accélère le mûrissement des tomates. Placez la caisse dans un endroit ventilé et chaud.

La confiture de tomates vertes.

Une seule solution si vos tomates restent définitivement vertes , car la saison est trop avancée… Vous pouvez faire une délicieuse confiture de tomates vertes. En cuisant le fruit, vous diminuez considérablement le taux de solanine. En plus, la confiture de tomates vertes ou confit de tomates vertes est délicieuses avec un pâté, du foie gras, ou une viande…A essayez absolument !

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Minute ! Création… avec une courgette du jardin

Une minute au frigo !

Ouvre ton frigo à la saison des courgettes et prend UNE courgette …

J’ai besoin de :

une courgette  de la taille que tu veux

quelques petites éprouvettes

quelques fleurs du jardin

un joli ruban

Comment ?

Eventuellement découper la base de ta courgette pour qu’elle tienne bien sur la table. La déposer  sur un plat ou une assiette ou une petite planche en bois. Enfoncer quelques éprouvettes dans la courgettes. Evider la chair de la courgette. Mettre de l’eau dans les éprouvettes. Garnir de fleurs et terminer par un joli ruban.

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Minute ! Création…en rouge et bleu

Une Minute ! 

Une minute pour oser jouer le contraste du rouge et bleu……Une minute pour emballer ta base  et une minute pour piquer tes fleurs…

J’ai besoin :

d’un petit pot ou d’une petite jardinière…tout ce que tu trouves dans ton armoire et qui t’inspire (rectangulaire ou carré c’est plus facile à emballer, mais le rond fonctionne aussi) !

de la ficelle/laine/ ruban pour emballer le petit pot sympa que tu as trouvé

des fleurs rouges et bleus

Comment ? 

Emballer ton petit pot avec la ou les ficelles que tu as choisies. Bien ficeler le tout ! Glisser les fleurs rouges et bleues dans ton pique fleur ainsi créé.

https://youtu.be/6xmHKX8cUKo
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La pyrale du buis

Tous droits de reproduction interdits (c) Jardiflor sprl.

La pyrale, c’est quoi ?

La pyrale, c’est en fait un petit papillon de nuit.  Il n’est pas très grand, de couleur beige avec le bord des ailes brun. Découvrez le sur les photos ci après. En général, vous ne le verrez pas, sauf lorsque l’invasion devient vraiment « visible ». Mais, au début, il est difficilement détectable. Ce papillon va pondre les œufs à l’intérieur du buis. Et ce sont les œufs quand ils éclosent, qui deviennent ces redoutables chenilles voraces. Les chenilles s’attaquent au feuillage du buis avec un appétit féroce qui détruit rapidement le feuillage du buis.  En automne, quand les températures baissent, les larves se glissent dans le sol où elles vont hiverner jusqu’au printemps suivant.

Ne pas confondre avec la maladie.

Attention! Il faut dès le départ poser un bon diagnostic, car les chenilles ne sont pas facilement visibles ! Si il s’agit de la pyrale, les feuilles sont séchées ou pas, brunes ou pas….mais surtout mangées, remplies de trous !  Ensuite, vous allez découvrir des toiles ou des cocons à l’intérieur du buis. Vous trouverez aussi dans vos buis des excréments sous forme de micro billes vertes (parfois blanches ou noires).

La maladie du buis présente, quant à elle, uniquement des feuilles brunes et séchées mais intactes ! Pas de toiles ni de cocons ni d’excréments ! Sachez que la maladie du buis se traite très facilement avec 1 traitement par an avec un produit spécifique contre la Cylindrocladium buxicola ou Volutella buxi.

Vérifiez attentivement , car bien souvent les buis affaiblis par les chenilles, sont aussi attaqués par la maladie.

Les traitements

Si l‘invasion est déjà très forte et vos buis fort attaqués, il faut de suite traiter les chenilles. Vous pouvez utiliser les produits biologiques type Conserve ou Bacillus thuringiensis qui s’attaquent uniquement aux larves et chenilles. Sachez cependant que ces produits tueront également les larves des insectes utiles 😞. Il existe également des produits plus « forts », insecticides plus puissants, mais qui vont tuer TOUS les insectes. C’est votre choix ! Dans tous les cas, pulvérisez soigneusement l’intérieur de vos buis , en entrant la buse du pulvérisateur à l’intérieur.

L’homéopathie apporte plusieurs solutions contre la pyrale du buis qui fonctionnent vraiment bien. Je les ai testées avec succès depuis plusieurs années en pépinière et au potager. J‘utilise d’ailleurs l’homéopathie dans mon module n°1 La lutte biologique contre les ravageurs. La première solution est l’utilisation de PSORINUM 30 K. Ces granules sont disponibles en pharmacie très facilement. La substance va modifier l’environnement du buis particulièrement dans la terre. Le buis va absorber la substance ,  éloigner les chenilles et achever d’éliminer toutes celles que vous n’avez pas vue dans le buis .C’est donc en  arrosage principalement que vous devrez utiliser le produit.  Il faut compter environ 10 litres par mètre linéaire. Je sais que ce n’est pas drôle de porter tous ces arrosoirs, mais cela en vaut la peine ! Si vous avez beaucoup de mètres de haies, peut être pouvez vous trouver une petite citerne sur roue ( bien nettoyée et sans produit herbicide dedans ! ).  La recette : 1 granule par litre d’eau. Faire fondre par ex 10 granules (arrosoir de 10litres) dans une petite bouteille d’eau. Quand les granules sont fondues, dynamiser la préparation en secouant la petite bouteille (fermée !) pendant 1 minute. Ensuite, verser le contenu de la petite bouteille dans votre arrosoir , et arroser les buis . Ne sautez pas l’étape de la dynamisation, même si cela vous paraît bizarre : c’est important ! C’est un traitement à faire en général une fois par an , et c’est suffisant. Si vous avez une invasion très très forte, vous pourrez peut être arroser une deuxième fois 6 semaines plus tard.  Ne multipliez pas les traitements! C’est inutile et vous risquez de provoquer un effet inverser typique de l’homéopathie.

Une deuxième solution apportée par l’homéopathie, c’est le produit CYDALIMA PERSPECTALIS.  Dans ce cas , la substance travaille par iso thérapie, c’est à dire en utilisant la substance même de la chenille. Avec ce produit, les chenilles sont détruites et ne reviennent pas sur vos buis .Pas disponible en Belgique, vous le trouverez ici chez NARAYANA soit en liquide  soit en granules. Selon le produit, vous suivrez leurs instructions. En liquide D6, le mode d’emploi est de 5ml pour 10l en pulvérisation ( bien faire dans l’intérieur des buis). En cas de forte invasion, refaire une pulvérisation après 5 jours. Puis stop ! A utiliser en arrosage ou en pulvérisation .

Quelques précautions !

1.- Pulvérisez soigneusement l’intérieur des buis

 2.- Homéopathie ou pas, lavez vous les mains, ne respirez pas les produits et rincez vos pulvérisateurs

3.- Respectez les dosages et les fréquences

Les pièges à phéromones

Les pièges à phéromones sont excellents. Mais n’oubliez pas de vérifier leur zone d’attraction. En fonction de leur puissance, ils auront une zone maximale pour attirer les papillons. Ainsi, si vous avez une grande longueur de haie, vous devrez impérativement utiliser plusieurs pièges.  Malheureusement, en cas de fortes invasions et/ou d’une grande surface de buis, et malgré leur efficacité réelle, ils ne sont pas toujours suffisants !

Pour ma part, je vous conseille d’utiliser les pièges à phéromones en tout début de saison pour détecter et stopper une éventuelle première invasion. Leur efficacité est alors réelle, car ils  vont capturer les tout premiers papillons avant que ne débute les pontes ! Et surtout quand vous ne voyez encore rien !

Mais malheureusement, lorsque vous avez une grosse invasion, ils ne sont en général pas suffisants pour endiguer les ravages. Alors qu’en détection préventive en tout début de saison (fin mars/avril suivant la météo), ils vont détecter les premiers papillons, les piéger, et stopper la première génération de chenilles. Il faudra impérativement y faire appel l’an prochain, car il y aura certainement des larves qui auront hiverné dans le sol !

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L’homéopathie au jardin.

Beaucoup d’entre vous sont surpris par l’utilisation de l’homéopathie. Or c’est quelque chose que j’emploie depuis de longues années. 1.- Ca marche ! 2.- Ce n’est pas cher ! 3.- C’est complètement respectueux de la biodiversité ( oiseaux et insectes). J’ai commencé  à utiliser l’homéopathie, il y longtemps, dans les serres de culture; car l’utilisation des produits « classiques  » créaient de plus en plus de résistances….. et puis ce n’était plus compatible avec mon idée du respect de la biodiversité et de la Nature. Les résultats ont été surprenants! Même si ce n’était pas toujours  parfait, j’ai vu une réelle différence sur le long terme ; car j’ai retrouvé au jardin, au potager, en pépinière et dans les serres, une biodiversité avec des insectes utiles qui sont des alliés précieux. J’utilise donc l’homéopathie ( en autres)  aussi au potager que ce soit dans la lutte contre les ravageurs, ou dans la prévention et la lutte contre les maladies fongiques dans la culture des tomates par exemple. Quoiqu’il en soit, dans votre utilisation de l’homéopathie, soyez précis ( ne mettez pas « un peu plus on ne sait jamais »!)….respectez les dosages et les fréquences ( trop, c’est trop !)…..lavez vos mains, rincez vos pulvérisateurs.

 

 

Découvrez ici mes ateliers d’art floral en présentiels ou par internet : Mon challenge ? Faire de toi une créatrice autonome et pleine de ressources. Mes valeurs ? Utiliser les trésors de la Nature et du jardin ,et réutiliser sa création florale le plus souvent possible et l’adapter aux différentes occasions !

En présentiel, découvre ici les dates des ateliers d’art floral. Mais si tu habites trop loin tu peux profiter de mes ateliers par internet. Pourquoi par internet ? Parce que je ne suis plus limitée par le temps ! Parce que je peux aller au bout de toutes mes explications! Parce que je peux te proposer les vidéos avec les gestes techniques ! Et parce que j’ai aussi la possibilité de te proposer des idées de recyclage pour ta création florale !

 

 

 

 

 

Découvrez ici mes ateliers potager ! L’objectif ? Prendre soin de sa santé en cultivant ses légumes biologiques ,et augmenter son autonomie en légumes. Dans un vrai potager avec de vrai légumes, c’est l’atelier en présentiel. Une fois par mois, je te propose un thème de saison. Nous profitons d’un moment convivial au potager, et tu reçois un carnet de bord avec toutes les infos du jour. Mais, tu peux aussi suivre une formation Potager par internet, sous forme de modules à choisir suivant tes envies. Par internet ? Oui! Car grâce aux photos et aux vidéos, tu peux visualiser la culture au potager en toutes saisons. Confortablement installé(e) chez toi quand tu veux, tu reçois  une vidéo conférence ainsi que les photos et les vidéos qui expliquent le thème proposé. Déjà 3 modules de disponibles. Module 1 :La lutte biologique contre les ravageurs. Module 2 : Le plan du potager . Module 3 : La culture de la tomate .

Questions/réponses sur la pyrale du buis

Le lien vers les questions/réponses ici
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Minute ! Création…graines de muscaris et roses

Une minute pour le faire..

Oui, c’est possible…Le montage est très simple à faire en UNE minute..mais peut être que tu prendras un peu plus de temps à rassembler ton matériel. Ma consigne : Fais avec ce que tu as !

J’ai besoin de :

d’un vase transparent quelque soit sa forme ( pas trop grand pour consommer moins de fleurs ,-)

de petites branches avec des baies : groseilles vertes, baies de viorne, baies d’automne, prunelles ( suivant la saison tout est possible!)

Comment ?

Glisser les baies dans le vase en mettant des tiges vers le haut et vers le base, et en les emmêlant. Caler le petit bouquet ainsi formé avec un petit morceau de  tige qui soit juste la dimension intérieure du vase. Caler la tige en travers du vase , et cela va empêcher le bouquet de baies de remonter. Remplir d’eau et vérifier que cela tienne bien. Insèrer tes fleurs au dessus.

https://youtu.be/mj67jY0mQE4
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Minute ! Création …avec les népétas du jardin

Minute, création …

Un peu plus qu’une minute pour préparer le petit vase…car il vous faudra couper des petits bouts de bois pour remplir votre pot.

Pour réaliser la minute création, vous avez besoin de :

de morceaux de bois que vous découpez pour remplir votre petit vase ou votre petit pot

de fleurs du jardin suivant votre inspiration

Comment ?

Couper les morceaux de bois de façon à en faire dépasser certains du pot, et de toute façon, mettez des bouts de bois un peu à toutes les hauteurs. Ne serrez pas trop ! Insérez les fleurs dans votre pique fleurs ainsi réalisé, suivant votre inspiration !

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Mes radis piquent !

Le radis, une culture facile

Le radis est une culture très facile et rapide. Mais beaucoup de jardiniers désespèrent, car les radis piquent ou sont creux à l’intérieur.

Choisir la bonne variété !

Avant tout , il est important ( comme pour chaque légume d’ailleurs ! ) de choisir la bonne variété. Rien ne sert de semer un radis précoce en été, ou un radis d’hiver au printemps. Chaque variété a ses caractéristiques propres que vous devez respecter. Donc, la première chose à faire avant de semer des radis, c’est de lire les caractéristiques qui sont précisées sur le sachet , et de choisir une variété qui correspond à la saison en cours.

Arroser régulièrement..

Les radis ont besoin d’eau de façon régulière, car ils ne supportent pas la sécheresse … sinon ils seront piquants ! Arrosez les de façon régulière….il vaut un peu d’eau de façon régulière qu’un gros arrosoir tous les 10 jours ! Maintenez donc le sol légèrement humide en permanence

Attention aux gros radis !

Vous avez peut être envie d’avoir de « gros » radis. Attention ! Les gros radis ont une sérieuse tendance à devenir piquants. Ils grossissent pour assurer leur floraison …et donc leur « survie ». C’est à ce moment qu’ils deviennent plus piquants

Quelques petits trucs …

1.- Semer peu de radis à la fois, mais en semer un peu chaque semaine par exemple…..et suivant votre consommation !

2.-Pour que les radis ne piquent pas, une petite astuce ! Ajoutez du sel et du sucre aux radis. Versez-les ensuite dans un bocal et ajoutez un peu de vinaigre pour les conserver. Fermez ensuite le bocal, et mettez-le au réfrigérateur. Si vous le laissez reposer pendant  24 heures les radis seront beaucoup moins piquants.

3.- Semer les radis entre 2 lignes de carottes. Comme les radis poussent plus vite, cela permet de matérialiser plus facilement les lignes de carottes. Les carottes ont pour propriété d’adoucir le goût des radis. Ensuite, les fanes de radis vont donner de l’ombre aux jeunes pousses de carottes, et maintenir la terre plus humide. Et de plus, cela vous permet de gagner de la place au potager…car une fois les radis mangés, les carottes retrouvent une belle place pour se développer !

 

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La pyrale du buis : questions/réponses

Tous droits de reproduction interdits (c) Jardiflor sprl

Faut-il traiter maintenant ?

Oui, oui, oui. Il faut traiter dès que vous voyez que les chenilles sont là. Que ce soit en septembre/octobre ou au printemps quand la température se réchauffe ( mars/avril),  vous devez traiter sans attendre. De toute façon quand il fait froid (hiver ou début du printemps) , il n’y a ni chenilles ni papillons : ils hibernent dans la terre. Mais dès que la température est au dessus d’environ 14°c, les chenilles et les papillons se mettent en route. Et par ailleurs, les pulvérisations ou arrosages sont efficaces dès 14°c environ.

Faut-il tailler quand le buis reverdit ?

Il me semble que je laisserais le buis se refaire une santé…car ce sont les feuilles qui lui permettent d’absorber les nutriments. La taille n’est vraiment pas urgente après une telle invasion ! Il vaut mieux leur mettre de l’engrais…et PATIENCE !

Pourquoi est ce que les buis deviennent bruns en 2 jours ?

En fait la pyrale est probablement là depuis le début de la saison. Vous ne voyez pas le papillon (d’où l’intérêt des pièges à phéromones en début de saison voir le premier article ). Il s’installe progressivement, pond ses oeufs..et donc les premières chenilles apparaissent. Et le cycle infernal démarre ! Mais tant que cela se passe à l’intérieur du buis, vous ne voyez rien. Quand il n’y a plus rien à manger à l’intérieur du buis et que les chenilles deviennent trop  nombreuses; elles sortent à l’extérieur….Au moment où les buis deviennent bruns l’invasion est à son maximum.

Est ce que ça marche un nettoyage au karcher ?

Bien sûr que ça marche ! Vous allez éliminer un maximum de chenilles, d’œufs mais probablement pas tous les papillons ni toutes les chenilles ni tous les œufs. Mais, en cas de forte invasion ,vous allez devoir le faire plusieurs fois et souvent. Donc si vous n’avez qu’un seul buis à traiter, vous pourrez le faire le nombre de fois que vous voulez. Mais,  si vous avez bien compris le principe, il suffit qu’il reste un papillon pour que le cycle recommence (voir le premier article) . D’où parfois la nécessité d’un traitement avec le produit Conserve/Bacillus Thuringiensis qui tue les chenilles ….D’où l’intérêt du traitement homéopathique qui modifie « l’environnement de la plante » ( sol, racines, branches, feuilles)…cela va permettre une certaine protection des buis. Bien sûr, il faudra surveiller chaque année , principalement en début de saison.

Est ce qu’on peut utiliser du vinaigre ?

Non non et non. Le vinaigre ne traite pas les insectes, uniquement pour les mauvaises herbes…et encore !  Horrible rémanence dans le sol…

Et le savon noir ?

Le savon noir est efficace sur les pucerons…mais pas vraiment sur les chenilles. Et dans le cas de cette grosse invasion, je pense personnellement que c’est insuffisant. Je vous conseille d’utiliser le Conserve ou le Bacille thurigiensis  qui sont des produits spécifiques contre les chenilles ( voir les autres questions concernant la biodiversité, et les inconvénients de ces produits), et surtout l’homéopathie.

Est ce qu’on peut faire le traitement homéopathique n’importe quand ?

En général, je conseille un traitement avec Psorinum 30K  ou Cydalima en début de saison, surtout si vous détectez les premiers papillons avec les pièges à phéromones (voir le premier article) . En cas d’invasion, je conseille de faire éventuellement 2 traitements espacés d’environ 1 mois à 6 semaines. Mais surtout ne traitez pas régulièrement, sinon vous aurez un effet inverse, et vous allez attirer la pyrale au lieu de la repousser.

Par ailleurs, il ne sert à rien de faire un traitement quand les  températures en journée descendent en dessous des 12° ou bien en hiver. Les plantes sont au repos, et n’absorbe plus beaucoup….mais ça, c’est valable pour tous les traitements.

Est ce que c’est mieux le Psorinum ou la Cydalima ?

Les deux sont bons, et agissent par des moyens différents. Le Psorinum modifie l’environnement du buis notamment du sol, et c’est pour cela qu’il faut arroser copieusement le pied du buis. Le Cydalima fonctionne plus comme un « répulsif », même si cela n’a rien à voir avec un répulsif allopathique. Je vous ai conseillé le Psorinum 30 K parce qu’il est disponible tout de suite en pharmacie!

Mes buis sont bruns. Est ce que je dois les couper ?

Non, non, non ! Surtout pas ! Les chenilles ne mangent que les feuilles ! Elles ne mangent ni les branches ni les racines. Dès que le problème est traité, les feuilles vont repousser….mais il faut de la patience, remettre de l’engrais organique à vos buis, et surtout arroser en cas de sécheresse importante. C’est pour cela que l’homéopathie apporte aussi de l’aide, car les chenilles, si il en reste, ne vont pas manger le nouveau feuillage qui repousse….même tout petit. PATIENCE !

Comment voir si c’est la pyrale ou la maladie ?

Regardez bien les photos ! Avec les chenilles de la pyrale, les feuilles sont rongées, ne sont plus entières. Il y a des excrément sous forme de petites micro billes vertes (ou noires) dans tout le buis. Vous pouvez aussi découvrir des toiles ou des cocons ou des feuilles de buis qui sont « collées » ensemble ( c’est un cocon).

Dans le cas de la maladie, les feuilles brunissent point barre ! Les feuilles sont entières, pas de cocons, pas de microbilles..

Cependant soyez attentifs ! Car bien souvent la maladie se développe sur des buis affaiblis ! Pour la maladie, je n’ai pas de traitement homéopathique complètement efficace. Il faut traiter 1 x par an en début de saison avec une pulvérisation de produit ciblé sur la maladie du buis ( il en existe plusieurs !)

Arroser au pied ou sur le buis ?

Quand on parle d‘arrosage , c’est toujours au pied. Quand on parle de pulvérisation , c’est sur le feuillage. Dans le cas d’une pulvérisation sur les buis, n’oubliez pas d’entrer la buse du pulvérisateur à l’intérieur du buis, et de bien pulvériser l’intérieur du buis ou de la haie, puisque c’est toujours par l’intérieur que l’invasion démarre.

C’est quoi l’homéopathie ?

L’homéopathie utilise des substances naturelles qui sont diluées dans des teintures de nombreuses fois (voir aussi le premier article ). L’homéopathie utilise plusieurs manières pour « soigner » et « guérir ». Soit elle choisit de renforcer la plante en utilisant des substances de renforcement ( ici le Psorinum). Soit elle choisit de s’attaquer aux symptômes : par ex. dans le cas de la maladie la rouille , elle choisira substance suivant les symptômes provoqués (brûlure, dessèchement, rougeur, tâches brunes..etc..). Soit elle utilise la substance même du ravageurs ( ici le Cydalima perspectalis).

Il y a donc de nombreuses substances possibles à utiliser au jardin et au potager. C’est pour cela que j’ai créé les modules Potager sur la lutte contre les ravageurs, sur les tomates …etc.

Que faire l’an prochain ?

Vous avez bien compris que fin de saison, certaines larves vont se laisser tomber dans le sol pour hiverner  (voir aussi le premier article ). Fin mars/ début avril, elles vont remonter sur les buis et recommencer leur cycle de vie. C’est la raison pour laquelle je conseille de mettre un piège à phéromone ( ou plusieurs suivant surface) pour détecter le début d’une invasion éventuelle. Et ensuite faire directement un traitement homéopathique. Mais si vous avez été vraiment envahi, vous pourrez directement traiter, car il y aura certainement une chenille qui aura hiverné dans le sol, et recommencera le cycle !

Et les oiseaux, les abeilles ??

L’homéopathie n’affecte absolument pas la biodiversité ! Depuis que j’utilise l’homéopathie au potager, les légumes, les fleurs, les arbustes sont  remplis d’insectes ….que je ne connaissais même pas ! Et les larves de ces insectes, souvent bien utiles, régulent les populations de pucerons, de cochenilles, d’aleurodes, des œufs et larves de certains ravageurs !

Les oiseaux aussi sortent grands gagnants avec l’homéopathie. C’est la raison pour laquelle j’emploie l’homéopathie en combinaison avec les huiles essentielles  dans mon module Potager sur la lutte contre les ravageurs, mais aussi dans mon module sur les Tomates !

Je vous ai parlé de l’utilisation du Conserve ou du Bacille Thurigiensis ( voir aussi le premier article ) parce que c’est un des rares produits qui s’attaquent aux chenilles compatibles avec l’agriculture biologique. MAIS ( oui, il y a un mais!) le produit va également tuer les larves et œufs de tous les insectes sans faire de différence. C’est la raison pour laquelle je ne l’emploie qu’en cas de forte invasion de la pyrale, et uniquement dans ce cas !

Et le bacille thuringiensis ?

C’est un fonctionnement tout à fait similaire au Conserve qui est aussi agréé en agriculture biologique. Il ne s’attaque qu’aux chenilles et aux larves. MAIS ( comme le Conserve) il tue toutes les larves de tous les insectes y compris larves de coccinelle, de chrysope et de syrphes qui sont des insectes très utiles par exemple dans la lutte contre les pucerons. Comme le Conserve, je conseille de l’utiliser uniquement en cas de grosse infestation. Et la raison pour laquelle j’ai parlé plus du Conserve, c’est que le Bacille Thuringiensis a été retiré de la vente en Belgique….pas parce que c’est un produit nocif ( que nenni !), mais parce que comme son utilisation est peu connue, le débouché commercial n’est pas suffisant. Et les firmes qui le produisaient ne voulaient plus payer les autorisations de mise sur le marché ! Mais vous pouvez cependant le trouver sur internet.

Peut on utiliser les 2 produits homéopathiques ?

Oui bien sûr. Mais ne les utilisez pas en même temps. Comme ils sont « ciblés » différemment, préférez  une utilisation de chaque produit bien espacée d’au moins 1 mois. Cela vous permet de « garder des bonnes cartouches  » si vos buis sont recontaminés par les buis du voisin.

Et les décoctions d’ail ??

Les décoctions sont aussi très intéressantes. MAIS sachez que les décoctions ne tuent jamais les chenilles et ne font que les repousser. Vous pouvez  bien sûr utiliser la décoction d’ail, de tanaisie, de sureau ,de rhubarbe. Cela va avoir un effet répulsif sur les chenilles mais absolument pas sur les œufs. Il faudra donc les utiliser plusieurs fois. C’est la raison pour laquelle je pense que leur utilisation n’est pas suffisante dans le cas d’une très forte infestation ! Par contre les décoctions vont rendre peut être être utiles en tout début de saison, pour repousser une première génération de chenilles. Mais, je pense qu’ elles ne seront pas suffisantes à elles seules pour éradiquer la pyrale…….  mais il est vrai qu’elles rendent vraiment de précieux services dans la lutte contre les  ravageurs, en permettant une gestion plus facile au potager !

Faut il ramasser les feuilles brunes du buis ?

Non, pas besoin.  C’est juste des feuilles mortes qui sont inintéressantes pour les chenilles comme pour les papillons !  Il n’y a plus rien à manger ! Ce n’est pas comme pour une maladie, dont les spores pourraient contaminer les autres buis. Alors, oui ! Il y a probablement des œufs dedans…mais il y en a aussi dans le sol, peut être encore dans le creux des branches….C’est pourquoi j’utilise l’homéopathie pour modifier « l’environnement » du buis.

Pulvériser avec un pulvérisateur ou un atomiseur?

D’abord il faut bien savoir que la plupart des produits vendus  en jardinerie (biologiques ou pas) contre les insectes sont des produits qui agissent par contact. Les produits dits « systémiques », c’est à dire qui entrent par le feuillage et circulent dans la saison sont de plus en plus retirés des ventes , car leur rémanence est beaucoup plus longue et provoque des dégâts pour la biodiversité. Et qui dit produit de contact, dit bien mouiller tout le feuillage ( et pour un buis surtout tout l’intérieur! ) . Je pense donc que le pulvérisateur va mieux « mouiller » les feuillages et être plus performant ! Un atomiseur diffuse en général une petite bruine, et convient peut être mieux pour les maladies.

 

Découvrez ici mon atelier Potager. En présentiel, dans un vrai potager avec de vrais légumes : mon potager ! Avec ses réussites et ses petits soucis suivant la météo ! Par internet, je vous propose des modules de formation Potager qui ont l’avantage de prendre le temps d’aborder le sujet dans son ensemble. Ensuite, par internet, je peux vous montrer des vidéos et des photos quelle que soit la saison ! Cela vous permet de visualiser réellement l’ensemble du sujet traité ! Actuellement, 3 modules disponibles . Module 1 : La lutte biologique contre les ravageurs.  Module 2 : Le plan du potager.  Module 3 : Tout savoir sur la culture de la tomate.

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